Longtemps figé, le droit de la mer doit évoluer rapidement si l'on ne veut pas voir l'utilisation des espaces maritimes dégénérer en conflits sanglants. La Conférence des Nations unies qui a tenu cette année à Genève sa 3e session n'a pu aboutir à un accord satisfaisant. Des thèses extrêmes s'y sont affrontées, les intérêts des États côtiers s'opposant en général à ceux des États dépourvus de littoral ou à plateau continental enclavé. L'auteur résume ces thèses « maximalistes » et dégage quelques remarques et conclusions pour surmonter ces oppositions et permettre aux travaux de la prochaine session, à New York en 1976, de progresser.