À l'occasion du Salon naval qui se tiendra au Bourget du 25 au 30 octobre 1976 et qui sera suivi les 2 et 3 novembre par une présentation de matériels aéronavals à Lorient, l'auteur, l'un des responsables de cette manifestation en tant que chef du bureau des affaires internationales à l’État-major de la Marine, fait l'historique et le point de la part prise par la France dans l'établissement et le développement de nombreuses marines étrangères. Cette participation est non seulement bénéfique à notre industrie navale et à notre économie mais elle contribue aussi à la dimension mondiale de notre politique.
Contribution de la France à l'essor de marines étrangères
On n’improvise pas une marine. Il faut beaucoup de temps pour former des équipages, il en faut davantage encore pour acquérir le savoir-faire technique et disposer de l’outil industriel nécessaire à la construction et à l’entretien de forces aéronavales. Aussi, de tout temps, les pays désireux d’assurer sur mer la présence de leur pavillon ont-ils dû faire appel à l’étranger pour constituer leurs marines ou les faire évoluer vers des formes nouvelles.
La tradition maritime couvre donc, de longue date, les opérations d’exportation de matériels navals et d’assistance aux marines étrangères. Le principe en est ancien, son application a pris des formes différentes selon les époques et les circonstances.
La France a joué et joue encore un rôle important dans ce domaine particulier des relations internationales, dont l’intérêt est grand tant sous l’aspect diplomatique et militaire que du point de vue économique et industriel.
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