Pour une nouvelle société : la révolution qu’il faut faire
Le développement de la science et des techniques menace de submerger l’homme sous ses propres inventions et d’en faire un « objet », un infime rouage de l’énorme machinerie que risque d’être le monde de demain. Ce danger est d’autant plus vivement perçu que se sont davantage affaiblies les valeurs spirituelles et la foi qui en résultait. Le monde, surtout celui des jeunes, perd ainsi toute raison d’être, n’a plus d’idéal ni même simplement d’objectifs qui mériteraient une adhésion enthousiaste. Il est important, il est essentiel, dans ces conditions, de chercher en quoi peuvent se trouver le ferment d’une impulsion nouvelle et l’antidote du désespoir ou du nihilisme.
Pour l’auteur, il n’est d’autre recours que l’adhésion aux idées que le général de Gaulle a émises et commencé à mettre en pratique. Revaloriser et développer la croyance en un Dieu, en une Puissance Suprême qui, au-delà des rites des religions diverses, mais suivant les enseignements de la religion chrétienne, est un recours pour l’homme et la justification de son espoir. Se fier aux lois économiques dont l’ensemble est suffisant pour permettre une bonne organisation de la production et une équitable répartition des profits, et qui font converger vers une conception plus haute, les théories traditionnelles du capitalisme et du socialisme. Donner à chaque homme une voix dans la direction des affaires de l’État et de l’entreprise, par la participation, le dialogue, la régionalisation. Défendre tout ce qui est humain contre tout ce qui est matériel, afin de sauvegarder les valeurs essentielles de ce monde.
Telles sont les idées exprimées par ce petit livre où l’auteur a utilisé son expérience de maire, de parlementaire et de ministre pour faire une somme résumée de ses réflexions et de ses convictions. ♦