Atlas du XXe siècle
Un instrument de travail d’abord : aucune étude géographique ne peut se passer de représentation cartographique. Les cartes permettent, d’une part de localiser avec précision les réalités physiques, humaines et économiques ; d’autre part de situer ces réalités dans des ensembles et, par suite, de mieux saisir les rapports qui existent entre elles.
Un recueil documentaire aussi : à l’époque des voies ferrées, du paquebot, de l’avion, de la télégraphie avec fil ou sans fil, de la radio phonie, la connaissance du monde est plus nécessaire que jamais. Le globe s’est peu à peu rapetissé alors que notre horizon s’élargissait progressivement. C’est à tout moment que la lecture des journaux, des revues, des livres, des émissions de la radio, la conversation même, attirent notre attention sur les événements qui se déroulent dans telle ou telle ville, dans telle ou telle région, dans tel ou tel pays.
C’est ce double objet qui a dicté la conception même des cartes de l’Atlas du XXe siècle : avant tout simples et claires, pour des raisons didactiques, mais suffisamment complètes pour qu’on puisse y trouver la nomenclature indispensable à l’homme moderne. ♦