Military History—L’Organisation de résistance de l’Armée (ORA—Resistance organisation of the army)
Histoire militaire – L’Organisation de résistance de l’Armée (ORA)
En ce 75e anniversaire de la Libération, il est légitime d’évoquer un aspect peu connu de la Résistance, l’Organisation de résistance de l’Armée ou ORA qui a joué un rôle non négligeable dans la fourniture de renseignements aux Alliés et dans les combats de la Libération avant que ses éléments ne soient intégrés à la 1re Armée dans le cadre de l’amalgame. Trois formations se partagent pour l’essentiel les activités militaires de la Résistance.
L’Armée secrète (AS), issue de la fusion des éléments paramilitaires des Mouvements unis de Résistance (MUR), nés de la fusion de Combat, Franc-Tireur et Libération. Elle est en quelque sorte la génération spontanée de la résistance armée. Son premier chef fut le général Delestraint, qui ne fut pas remplacé à l’issue de son arrestation en mai 1943. Les Francs-tireurs et partisans (FTP), émanation de l’organisation de défense du Parti communiste. L’Organisation de résistance de l’Armée (ORA) issue de l’armée d’armistice.
Des cadres militaires d’active et de réserve servent dans ces trois formations (1), bien qu’en moins grand nombre en ce qui concerne les FTP, mais ils n’y ont pas la même place. Ceux qui se mettent à la disposition de l’AS ou des FTP s’engagent à titre individuel. L’ORA, quant à elle, émanation de l’armée, n’est ouverte exclusivement qu’aux seuls militaires, ce qui en fait sa spécificité.
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