Commander exige des chefs. Capables de discerner, comprendre puis décider. Cela n’est pas si simple et exige beaucoup d’abnégation et d’humilité pour celui qui aspire à être un chef. Les défis de demain imposeront toujours de grands chefs capables de prendre leur responsabilité.
Avons-nous encore besoin de chefs pour commander ?
Do We Still Need Commanders to Command?
To command requires commanders who are able to discern, understand and decide. Acquisition of such capabilities is far from simple and demands much selflessness and humility on the part of he who aspires to become a commander. Future challenges will continue to require great commanders who are capable of accepting responsibility.
« La préparation à la guerre est, avant tout, celle des chefs. »
Charles de Gaulle.
Management horizontal ou matriciel, « ubérisation » du travail, généralisation du terme « collaborateur » en lieu et place de celui d’employé, l’organisation moderne du travail et, par-delà, notre société tout entière, semblent reléguer au second plan la figure du chef. Si elle se fait moins visible, on ne peut pas dire pour autant qu’il n’y ait plus de structure de commandement : réglant l’activité de chacun dans ses moindres détails, la discipline dans un entrepôt d’Amazon n’a sans doute rien à envier à celle qui règne à bord de nos bâtiments.
À rebours de ces structures désincarnées, les armées continuent, à tous les étages de leur organisation, de valoriser la place du commandant.
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