Paradoxalement, la Russie a tardé dans la mise en œuvre de moyens high-tech comme les drones et la guerre électronique. Le cyber a été et reste un lieu de confrontation, mais sans avantage décisif pour Moscou. À l’inverse, l’Ukraine a dès le début utilisé toutes les ressources de la Tech avec une efficacité reconnue.
Ukraine, Russie et high-tech, un an après le déclenchement de l’invasion
Ukraine, Russia and High-Tech—a Year After the Invasion was Launched
Strange though it seems, Russia has been late in deploying high-tech assets such as drones and electronic warfare. Cyber war has been and remains and area of confrontation yet without any decisive advantage for Moscow. Conversely, Ukraine has from the outset used all the resources that technology can offer with obvious effectiveness.
Au début de l’invasion de l’Ukraine, la Russie a essuyé une succession d’échecs. La résistance ukrainienne a surpris une armée russe dont la logistique et le commandement se sont révélés défaillants et les soldats aussi mal entraînés qu’insuffisamment préparés.
Outre le recours à l’artillerie et à l’infanterie, des outils de nouvelle technologie, cyber et drones notamment, ont été mis en œuvre de part et d’autre. Quel en est le bilan après un an de conflit ?
La grande guerre cyber a-t-elle eu lieu ?
Avec la montée des tensions en janvier 2022 entre la Russie d’un côté, Kiev et les Occidentaux de l’autre, l’Ukraine a été visée par des attaques cyber sur ses systèmes informatiques, ses infrastructures civiles, ses banques et ses sites gouvernementaux. Cette montée en puissance a été consécutive à d’autres incidents cyber et le souvenir d’opérations informationnelles attribuées à la Russie et utilisant des réseaux sociaux ou des supports médiatiques (1) (ingérence dans les élections américaines (2) et européennes (3), actions en Afrique de l’Ouest et centrale (4)…) était encore vif.
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