Femme sous la République française est d’abord une chance avec un système méritocratique qui fonctionne et qui a ouvert le champ des possibles. L’accès aux très hautes responsabilités est devenu une réalité. Néanmoins, la route est longue et de nombreux freins demeurent, qu’il faut lever, y compris par la loi. C’est une exigence nécessaire mais il faut rester vigilant afin que les femmes puissent réellement poursuivre le chemin.
Être femme sous la République française
Being a Woman in the French Republic
Women in the French Republic are fortunate in that they live in a working meritocracy which has opened up the field of possibilities. Access to the highest levels of responsibility has become a reality, and yet the path to reach them is long: there remain many obstacles that need to be removed—by law, where necessary. Even then, we must remain alert to ensure women may genuinely follow the path.
« Être femme sous la République française » est un bien joli thème. Je voudrais ici vous livrer en témoignage ce qu’il évoque pour moi, dans mon parcours professionnel et plus personnel. Je voudrais vous parler avant tout de l’histoire d’un chemin.
Une chance
Être femme sous la République française, c’est d’abord en avoir été l’enfant, le produit de son système méritocratique, et puis son serviteur, pendant dix ans. L’enfant, en pur produit de l’École publique, ayant grandi en banlieue nord de Paris, et ayant pu intégrer plusieurs grandes écoles de la République, et accéder ensuite, jeune, à de magnifiques responsabilités.
C’est aussi servir son pays, en tant que haut fonctionnaire femme, mais jamais de manière genrée, son pays, pendant dix ans, dans des missions aussi diverses que l’inspection des finances publiques, la direction de la Gare Montparnasse à 28 ans ou la responsabilité du pôle économique et digital d’un Premier ministre.
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