Depuis le 11 septembre 2001, les États sont engagés dans la lutte contre le terrorisme. Ils se heurtent ainsi à un problème : comment développer une stratégie efficace contre un ennemi, à bien des égards, non quantifiable avec des outils conceptuels classiques et des moyens d’une efficacité très limitée ? Les grands principes de la mécanique quantique suggèrent un parallèle intéressant pour une stratégie susceptible de proposer des ripostes adaptées aux menaces terroristes. À un ennemi microscopique à l’échelle de l’État, sans cesse en mouvement, à la fois corps et onde, et qui a le chaos pour seul objectif, il faut opposer une stratégie corpusculaire, s’attaquer à ce qui est stable dans ses réseaux, le priver de son pouvoir de rayonnement, le déstabiliser en continu.