La large réélection de George W. Bush a été accueillie avec scepticisme par les opinions publiques européennes qui souhaitaient un changement politique majeur à Washington. Le conflit irakien, loin de gêner le candidat sortant, a même été porteur. Les Américains ont réélu un « chef de guerre », un leader qui puisse poursuivre cette guerre ouverte un certain 11 septembre. Face à une administration républicaine forte d'une nouvelle légitimité, l'Europe et la France doivent poursuivre leurs efforts notamment dans le domaine militaire, sans pour autant couper les liens avec les États-Unis, notre allié historique.