La création en 2002 de la Cour pénale internationale (CPI), chargée d’enquêter et de juger les individus accusés de violations massives du droit international humanitaire et des droits de l’homme modifie la perception que la Gendarmerie doit avoir de sa coopération avec les gendarmeries africaines. Son implication croissante dans les opérations extérieures de l’Union européenne qui concernent aussi le continent africain, oblige la Gendarmerie à un devoir historique d’être en Afrique le meilleur ami de la justice pénale internationale qui s’ébauche. L’évolution de sa participation au concept Recamp (Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix) apparaît donc nécessaire.