Les auteurs abordent dans cet article le rôle que peut jouer le nucléaire pour contribuer à la résolution des questions énergétiques. Outre les problématiques désormais classiques de compétitivité économique, d’acceptabilité (qui passe par la sûreté et par des solutions pour la gestion des déchets), de durabilité des ressources, la question de la non-prolifération revient sur le devant de la scène dans un nucléaire en phase « de renaissance ». Les auteurs rappellent aussi que dans le monde transparent du nucléaire du XXIe siècle, la complexité accroît les connaissances, ce qui augmente le risque de prolifération par les technologies de la génération précédente.