A-t-on jamais réfléchi avec un sérieux suffisant au fait que, dans la communauté internationale des Nations, il y a des pays qui sont ou se sentent « exclus » ? Les raisons de cette situation peuvent être extrêmement diverses et parfaitement légitimes, mais les conséquences peuvent en être fort graves. L'auteur cherche à voir quels sont actuellement ces pays, et à déterminer quels sont les dangers, surtout si ces « exclus » deviennent des « acculés », c'est-à-dire des gens qui sont, ou se croient, le dos au mur. Il relie ce problème à celui de la détention de l'arme nucléaire qui est la grande tentation de ces acculés. Mais alors ne peut-on diminuer la prolifération des armes nucléaires, en évitant de placer des communautés nationales dans des situations qu'elles estimeraient désespérées ?