Les arguments présentés ici ont été avancés dans des articles et à l'occasion de colloques, mais ils ne semblent pas recueillir beaucoup d'échos. Les Européens en effet restent – à l'exception toutefois des Britanniques – des « continentaux » et paraissent se désintéresser de la mer et de l'outre-mer. Pourtant, s'ils souhaitent appartenir à une troisième superpuissance susceptible de naître en 1993, il est indispensable qu'ils élargissent leur vision et étendent au monde le champ de leurs réflexions.