Présentation
La composition de cette tribune et aussi de cette salle pourrait me dispenser de toute introduction spécifique. Les événements, le contexte pourraient m’en dispenser davantage car tout le monde voit, à l’occasion des négociations transatlantiques, l’importance fondamentale des relations entre la Grande-Bretagne et le monde extérieur, et d’abord les pays européens mais aussi les États-Unis et le reste du monde. Chacun mesure, à l’aune des événements et des épisodes qui se succèdent, combien le rôle de la Grande-Bretagne est à cet égard essentiel.
J’ajouterai une note personnelle, quelque chose qui se rattache aux sentiments : j’appartiens, comme beaucoup d’entre vous, à cette génération pour laquelle, au long d’un certain nombre d’années cruciales, la liberté s’est incarnée dans l’audition de la radio britannique, de sorte qu’un lien s’est forgé entre les hommes et les femmes de cette génération et le pays que vous représentez si bien, M. l’ambassadeur, quelque chose qui ne peut être dissous et qui ne le sera jamais.
Nous entendrons successivement l’ambassadeur de Grande-Bretagne, Sir Christopher Mallaby, sur les relations internationales de son pays ; Mme Véronique Riches, économiste, auteur aux éditions « La Découverte » d’un livre sur l’économie britannique, et chacun sait à quel point ce domaine pèse sur les relations entre nos nations et spécialement au sein de la Communauté dite aujourd’hui Union européenne ; enfin tout le monde connaît la part considérable qu’a prise Mme Monica Chariot, professeur à la Sorbonne, dans l’évaluation, l’estimation, l’analyse des données de la société britannique, dans la connaissance mutuelle de nos deux pays, et certains d’entre nous se souviennent du rôle qu’elle a joué à cet égard en plusieurs occasions et en particulier à propos de la préparation en Grande-Bretagne des journées du centenaire du général de Gaulle. ♦