L’Inde nouvelle face au péril rouge
En 1947, le sub-continent de l’Inde fut partagé en deux états souverains : l’Union Indienne, le Pakistan. Nous allons garder pour la première, le nom, riche de gloire et de mystère, de l’Inde. Deuxième puissance du globe quant à sa population, la plus ancienne des civilisations religieuses, réserve spirituelle de l’Asie pour cinq millénaires, l’on peut lui appliquer le mot d’Isocrate sur la Grèce : non pas une race, une culture !
L’Hindouisme avait créé une certaine unité entre de vastes groupes d’hommes de la plus extrême diversité, divisés politiquement, pulvérisés socialement, sans parler commun. Seuls les liaient des croyances, des coutumes identiques, en plus de leurs besoins intellectuels très vifs (L’Occidental veut agir, l’Hindou connaître).
Issue de la philosophie des Védanta, leur foi, après avoir refoulé le bouddhisme né sur son propre sol, a résisté à l’austère monothéisme de l’Islam. Elle se trouve aujourd’hui aux prises avec l’idéologie révolutionnaire à prétention scientifique, mise à la portée des grouillantes, misérables humanités de l’Asie du Sud — que symbolisent le marteau et la faucille.
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