C’est après avoir récapitulé la genèse des organes de paix africains et être revenu sur la paralysie du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine constatée lors des conflits intérieurs ivoiriens, libyens et maliens que l’auteur propose de redynamiser le processus pour affronter une conflictualité africaine endémique.
L’Union africaine et son Conseil de paix et de sécurité à l’épreuve des crises du continent (T 518)
The African Union and its continent-wide crisis and security council
It is after having recapitulated the genesis of the African organs of peace and returned to the paralysis of the Peace and Security Council of the African Union noted during the internal conflicts Ivorian, Libyan and Malian that the author proposes to revitalize the process to confront an endemic African conflict.
À l’aube des années 1960, un certain nombre d’États africains, à faveur de la vague des indépendances, décidaient de la création d’une organisation africaine. Cette organisation devait avoir pour objectif majeur de créer l’union sacrée entre les États indépendants, ce qui faciliterait l’implémentation des différents projets et programmes de développement. De fait, après bien des tractations, l’Organisation de l’unité africaine (OUA) sera portée sur les fonts baptismaux le 25 mai 1963 à Addis-Abeba.
Cette organisation, en dépit des nobles ambitions et prétentions qui ont présidé à sa création, devait dès l’origine faire face aux visions antagonistes de ses pères fondateurs en ce qui concerne la trajectoire qui devait être la sienne (1).
Après près de quarante années d’existence, l’OUA, si elle a pu constituer un cadre privilégié de rencontres au plus haut niveau sur le continent, n’a visiblement pas pu atteindre ses objectifs majeurs. Dès lors, l’idée de sa réforme a germé et devait conduire dès le 11 juillet 2000 à la création de l’Union africaine (UA) en ses lieu et place.
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