M. Éric Delbecque est secrétaire général de l'IERSE. Secretary-General of the Business Security Research and Studies Institute (IERSE)
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La menace constituée par les engins explosifs improvisés pourrait inciter à envisager l’amélioration de la protection de nos soldats sous l’angle unique de l’augmentation du blindage des véhicules. Cette démarche n’aboutirait qu’à une course entre explosif et cuirasse, à l’issue incertaine et au coût exorbitant. Prioritaire, l’amélioration de la protection de nos hommes passe tout autant par l’adaptation permanente des tactiques, des dispositifs et de la préparation opérationnelle que par celle de leurs équipements. Lire les premières lignes
Ayant pour déclenchement le marché des subprimes, la crise financière s’étend aujourd’hui à toute l’économie réelle. Plus que jamais, ce sont les PME-PMI qui joueront un rôle crucial dans la redynamisation de l’emploi. Pour ce faire, l’intelligence territoriale se révèle un outil décisif.
L’hypercompétition place l’entreprise dans un environnement darwinien qui peut rendre mortelles ses vulnérabilités. Il lui faut pourtant conjuguer coopération, ouverture et préservation de ses informations stratégiques. La sécurité ne constitue donc pas un frein mais bien au contraire une condition nécessaire au développement des entreprises. Tout acteur économique incapable de concilier ces impératifs sera voué à disparaître. Une fois établi, ce diagnostic ne peut donner lieu à des actions concrètes que s’il recueille l’adhésion du chef d’entreprise, facteur clé de succès de la démarche sécurité dans l’organisation. Construire la fonction sécurité, c’est avant tout convaincre des dirigeants de société que celle-ci conditionne la performance.
La sécurité-sûreté doit être aujourd’hui globale et subtile. Ce constat impose d’en déduire des conséquences pour l’orientation des activités de formation. Il est dorénavant indispensable de transmettre des connaissances précises sur le fonctionnement des différentes fonctions de l’entreprise (production, marketing, finance, communication, ressources humaines, juridique…) pour permettre aux spécialistes de la sécurité de proposer des dispositifs opérationnels compatibles avec le but premier d’une société : améliorer sans cesse les résultats financiers. Il importe également de faire concevoir les systèmes globaux de sécurité comme des équilibres temporaires perpétuellement perfectibles. Enfin, sécurité doit rimer avec compétitivité non seulement pour le secteur privé mais également pour le public : ce dernier est en effet un acteur déterminant de la sécurité des entreprises.
La pratique de la sécurité doit aujourd’hui s’adapter aux caractéristiques de la société et de l’économie ouvertes. Elle doit donc passer de la tentation de la « bunkérisation » à la mise en place de mécanismes et procédures de sécurité dynamique, dont la philosophie générale s’enracine dans le partage sélectif et segmenté de l’information, de la connaissance et des savoir-faire. Cette perspective mobile de la sécurité, vécue comme un outil à part entière de la création de richesses, demeure toujours une idée neuve…
Le concept de défense nationale réclame aujourd’hui d’être rénové : le concept de sécurité globale s’affirme de plus en plus comme un cadre de réflexion plus approprié pour penser la puissance et la défense de la nation dans un monde profondément instable, incertain et confronté à des menaces protéiformes. Cette idée de sécurité globale impose néanmoins de construire une doctrine élaborée, une stratégie résolue et un dispositif cohérent de sécurité économique. Ceux-ci reposent à leur tour sur un effort vigoureux en direction des entreprises, afin de les sensibiliser à l’importance de leur sécurité physique et informationnelle.
D’abord dispositif national, l’intelligence économique (IE) se prolonge nécessairement dans un dispositif opérationnel d’intelligence territoriale (IT). En effet, il ne suffit pas de travailler exclusivement à la prospérité de nos grands groupes : il faut aussi lutter pour celle des PME, qui forment la plus grande part du tissu économique de la France. En fait, l’intelligence territoriale constitue une synthèse entre l’intelligence économique, la nouvelle politique industrielle et l’aménagement du territoire. Lire les premières lignes
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