Journaliste allemand implanté de longue date à Paris où il est le correspondant de la Stuttgarter Zeitung et de Radio Sarrebrück ; Rédacteur en chef de la revue Dokumente qui est, en langue allemande, l'homologue de la revue française Documents, toutes deux se consacrant à l'étude des relations franco-allemandes et à l'information qui s'y rapporte. Également directeur de la Revue des problèmes de l'Europe.
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L'auteur suit le cheminement des relations franco-allemandes depuis les premiers efforts de rapprochement entre les deux peuples jusqu'à l'état actuel des rapports, en ne négligeant point les périodes de crise, mais en soulignant, en même temps, l'efficacité des mécanismes créés par le traité franco-allemand de 1963. Il essaie aussi de démontrer qu'en amplitude et profondeur les liens franco-allemands sont devenus exceptionnels sur l'échiquier international. Il n'y a dans le monde aucun autre exemple d'une semblable interpénétration, qui pourra se développer encore en une Europe élargie.
En mars 1983, Jacques Vernant intitulait son article mensuel : « Qui a peur des mauvais Allemands ? ». L'auteur, journaliste allemand vivant depuis longtemps en France, nous donne ici un témoignage particulièrement intéressant qui devrait nous rassurer, si nous en avions besoin. En fait, le problème n'est pas la réunification des deux Allemagnes sur le pacifisme. Comme le dit l'auteur, le peuple allemand est surtout « fatigué ». La meilleure démonstration en est, pour lui comme pour nous, la baisse de la natalité qui prend outre-Rhin des propositions catastrophiques.
Journaliste allemand implanté de longue date à Paris, l'auteur dresse ici un tableau des forces politiques en présence en Allemagne de l'Ouest dans la perspective des élections au Bundestag qui auront lieu en octobre prochain. Les socialistes conserveront-ils le pouvoir ou devront-ils le céder aux démocrates-chrétiens ? Les libéraux qui sont en position d'arbitres peuvent, au prix d'un divorce avec les socialistes que certains seraient prêts à consommer, provoquer l'alternance. Celle-ci, en tout cas, ne poserait aucun problème grave en raison de l'état satisfaisant de l'économie et de l'existence d'un certain consensus sur les objectifs de la politique étrangère de Bonn. Poursuite de l'Ostpolitik avec une certaine fermeté à l'égard de l'Est, recherche d'une marge d'indépendance plus grande vis-à-vis de Washington et priorité accordée à la construction européenne basée sur un renforcement de la coopération franco-allemande, ces objectifs, à quelques nuances près, seront poursuivis quelle que soit la coalition gouvernementale qui sortira des élections d'octobre prochain.
Réalistes et pragmatiques, peu sensibles aux considérations idéologiques, décidés à préserver les intérêts nationaux, réticents pour la poursuite d'une Ostpolitik qu'ils estiment insuffisamment payée de retour, M. Helmut Schmidt et son équipe gouvernementale sont en difficulté sur le plan intérieur comme le montrent les récentes élections de Bavière et de Hesse favorables à l'opposition chrétienne-démocrate. Le successeur de M. Brandt réussira-t-il à redresser cette situation avant les élections de 1975 dans le Land le plus peuplé, celui de Rhénanie-Westphalie ? L'auteur expose ici les traits essentiels d'une situation allemande en évolution tant au plan de la politique étrangère qu'intérieure, économique et sociale.
Pour Bonn la construction de l'Europe passe avant toute idée de réunification. Les courants neutralistes ne risquent pas de l'emporter actuellement, même si l’antimilitarisme et l'objection de conscience fleurissent çà et là dans certains milieux de jeunes étudiants dont l'audience est limitée.
Longtemps les Français ont nourri à l'égard de la puissance économique allemande un certain complexe d'infériorité. Cette attitude est de moins en moins justifiée. Si l'on analyse, en effet, en détail tous les facteurs intervenant dans le développement du potentiel des deux pays – potentiel étant pris ici au sens large et incluant aussi bien la capacité d'initiative politique que la démographie et l'environnement, ainsi que l'économie proprement dite – on constate que notre pays a de bonnes raisons d'envisager l'avenir avec confiance.
L'Allemagne qui avait vu à l'origine dans la formation de la communauté européenne le moyen, inespéré après le désastre de 1945, de faire sa rentrée sur le plan international, ne serait-elle pas tentée de considérer cette construction comme superflue maintenant qu'elle a recouvré la plénitude de sa puissance politique et économique ? C'est à réfuter cette crainte que s'emploie ici l'auteur, journaliste allemand, ami de notre pays où il est implanté de longue date et où il assure la correspondance de la Stuttgarter Zeitung et de Radio Sarrebrück. Lire les premières lignes
La signature à Moscou, le 11 août dernier, d'un accord établissant entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et l’URSS des relations animées du désir de coexistence pacifique et prévoyant entre les deux pays le développement d'une coopération économique, scientifique, technique et culturelle n'a pas manqué d'inquiéter certains observateurs, allemands aussi bien qu'étrangers. Ce traité ne porterait-il pas en lui-même les germes d'une renaissance de certaines formes du nationalisme, ne serait-ce qu'en incitant la puissance économique allemande à s'étendre vers l'Europe centrale et orientale ? Lire la suite
Depuis octobre 1969, la République Fédérale d’Allemagne est gouvernée — pour la première fois depuis environ 40 ans — par un chancelier socialiste, qui dispose dans son parlement d’une faible majorité, grâce à la coalition conclue avec le parti libéral (F.D.P.). Pour la première fois depuis la création de la République Fédérale, le parti chrétien-démocrate (C.D.U./C.S.U.) fondé par le chancelier Adenauer, se trouve dans l’opposition. Beaucoup d’observateurs — en Allemagne et ailleurs — donnent à ce changement une grande signification. Personne n’aurait cependant l’idée d’affirmer que le socialisme ait pris le pouvoir en Allemagne, car la social-démocratie (S.P.D.) n’est pas un parti socialiste dans le sens classique, et le chancelier Willy Brandt ne se considère nullement comme un marxiste. Son arrivée au pouvoir n’est pas non plus due à une volonté de changement clairement exprimée par le peuple allemand, mais à un mariage de raison entre les socialistes, classés internationalement plutôt à droite, et les libéraux, désireux de se placer à gauche. Cette combinaison parlementaire impose à ses artisans et à ses bénéficiaires des compromis d’autant plus nombreux qu’elle se trouve en face d’une opposition massive, qui peut assez raisonnablement espérer reprendre avant la fin de la législature les rênes du pouvoir pour peu qu’elle bénéficie de la défection d’une dizaine de députés F.D.P. Lire la suite
L'auteur nous donne ici ses vues personnelles sur la situation des partis politiques allemands et sur leurs chances respectives dans la compétition ouverte pour les prochaines élections au Bundestag.
L'autre nous confie son opinion personnelle sur les faiblesses structurelles actuelles de la République fédérale allemande (RFA).
Des démissions spectaculaires viennent de révéler le malaise dont souffre l'Armée allemande depuis sa création. L'auteur en analyse les causes et indique des remèdes.
L'auteur, représentant accrédité, à Paris, d'un groupe de journaux allemands, nous a adressé cet article dans lequel il expose l'opinion du peuple allemand sur les graves problèmes de l'heure.
Les rapports de la République Fédérale d’Allemagne avec les États-Unis et l’Union Soviétique, tout en se plaçant sur des terrains entièrement différents, constituent actuellement, plus que jamais, la clé de la politique étrangère allemande. Ils déterminent très nettement, par leurs effets directs ou indirects, le comportement du gouvernement de Bonn et de son opinion publique envers la France et l’Europe. Il y a d’ailleurs entre ces rapports capitaux une étroite interdépendance, la permanence de la menace soviétique comme celle de la division de l’Allemagne rapprochant la République Fédérale pour des raisons évidentes de sécurité des États-Unis, tandis que les efforts entrepris à Washington et à Moscou en vue d’une détente internationale, éventuellement mise en œuvre dans un tête-à-tête des deux grandes puissances, risquent d’influencer l’attitude allemande envers les États-Unis. Lire la suite
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