Auteur : André Hartemann

(1899-1951) Général français. Saint-cyrien. Breveté en 1929, observateur aérien l’année suivante, il commande une compagnie de tirailleurs avant de rejoindre l’état-major de la 5e Région aérienne à Alger, en 1934. À la mobilisation, il est au cabinet du ministre de l’Air, il passe son brevet de pilote et demande à intégrer l’Armée de l’air. En 1940, il commande un groupe, replié à Rabat-Salé. Il passe son brevet de parachutiste en 1943 et créée le 1er Régiment de chasseurs parachutistes (RCP). Nommé brigadier en juin 1945, il commande la 1re division aérienne en Allemagne occupée. En 1949, général de division aérienne, il dirige le Centre d’enseignement supérieur aérien (Césa) et l’École supérieure de guerre aérienne (ESGA). Le 1er avril 1950, il prend le commandement des Forces aériennes d’Extrême-Orient. Le 28 avril 1951, il est abattu, lors d’une mission de reconnaissance au Tonkin. Son corps n’a jamais été retrouvé.

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N° 051 Août/Sept 1948 - p. 184-200

Les forces aériennes françaises dans une coalition - André Hartemann

« Brevi milites necessarios non juturos » : « Bientôt les militaires deviendront inutiles. » Ainsi parlait au IIIe siècle de notre ère, le vaillant empereur Probus, vainqueur de la plus terrible des invasions alamanes. De telles affirmations ont été formulées souvent au cours des siècles, et il faut en conclure que nous devons préparer la guerre, et autant que possible, la prochaine. Si nous voulons arrêter une nouvelle invasion comme l’empereur Probus a repoussé l’invasion alamane, pensons d’abord que l’ère des nations combattant seules est passée. Nous entrerons dans une coalition, ou bien nous disparaîtrons instantanément et définitivement. Lire la suite

N° 036 Mai 1947 - p. 613-627

Hier et demain dans le ciel (II) - André Hartemann

Notre première étude (1) tirait certaines leçons des opérations d’hier ; celle-ci tente de discerner ce que pourra être demain dans le domaine aérien. Il ne faut pas se cristalliser et « préparer la dernière guerre ». Mais il serait dangereux de se lancer inconsidérément dans des conceptions nouvelles en perdant pied, loin des réalités. La dernière guerre a confirmé la pérennité des principes. Seuls changent leurs modes d’application, mais dans l’aviation plus encore que dans les autres domaines, ils évoluent avec une immense rapidité. Lire la suite

N° 035 Avril 1947 - p. 454-464

Hier et demain dans le ciel (I) Leçons d’hier - André Hartemann

Hier : la guerre et ses leçons, dégagées d’opérations heureuses ou malheureuses sur certains théâtres : thème d’un premier article. Demain : une évolution technique, aujourd’hui déjà commencée, marchant sur un rythme croissant — une construction à faire sur des bases solides, sur les principes tirés des leçons d’hier adaptés aux moyens nouveaux : ce sera le second exposé. Lire la suite

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