Ancien chargé de mission Amérique du Nord à la Délégation aux Affaires Stratégiques (DAS) du Ministère de la Défense (2006-2010), François Raffenne est Responsable du suivi des questions de sécurité/défense UE et OTAN au sein de la division « Relations Institutionnelles » d’ASTRIUM.
Former Desk Officer for North America at the French MoD’s Directorate for Strategic Affairs (2006-2010), François Raffenne is Manager for EU/NATO Defense & Security Affairs within ASTRIUM’s Institutional Affairs Division ».
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Cette chronique présente les résultats d’un travail dirigé par le colonel Iñaky Garcia-Brotons dans le cadre du séminaire d’expertise spatiale organisé par le Centre d’études stratégiques aérospatiales (Cesa) sous l’égide du Commandement interarmées de l’Espace (CIE). Le point de départ de la réflexion a été l’examen des opérations menées ces dernières années par l’armée française, tant dans des théâtres extérieurs (Fias, Harmattan, Finul, Licorne, Atalante, Somalie, Niger…) que sur le territoire national (lutte contre l’orpaillage clandestin en Guyane). Cela permet ainsi de prendre la mesure de l’importance des capacités spatiales sur l’ensemble du cycle opérationnel. Les premiers retours d’expérience de l’opération Harmattan mettent en effet en relief la prééminence du spatial tant au niveau de la planification (utilisation de la cartographie satellitaire et des modèles numériques de terrain, renseignement optique et radar…) que de la préparation (renseignement opératif, météo, ciblage) et de la conduite des opérations (guidage GPS, systèmes de communication, datalinks…). Lire la suite
De facture assez terne, le dernier discours sur l’état de l’Union (28 janvier 2008) de George Bush ne présente pas de grandes innovations. La première partie de son discours portait sur des questions de politique intérieure. La « guerre contre la terreur » est abordée dans un second temps : d’ordre idéologique, enjeu de toute une génération, les États-Unis ne peuvent se permettre de perdre cette guerre. La nécessité de poursuivre les actions engagées en faveur de la liberté est le seul moyen de préserver « la sécurité des États-Unis et la paix dans le monde ». L’amélioration sécuritaire en Irak, promesse d’un succès dans ce conflit, demande de poursuivre ses sacrifices et ses efforts. Il incombe au Congrès d’assumer sa part de responsabilité en soutenant l’action du gouvernement, notamment en ce qui concerne le financement de la guerre. Enfin, le discours du président Bush est demeuré, comme dans le passé, très dur à l’égard du régime de Téhéran, accusé d’incarner « les forces de l’extrémisme ».
La posture stratégique des États-Unis demeure marquée par l’héritage du 11 septembre 2001. La « guerre contre le terrorisme », tout comme la doctrine de « préemption » américaine, sont, en effet, les conséquences stratégiques de ce traumatisme psychologique. Devant l’échec en Irak, une révision stratégique fondamentale pourrait intervenir. Celle-ci n’est cependant pas vraisemblable tant que George Bush sera au pouvoir. Lire les premières lignes
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