(1921-1976) Homme politique français. Maître de requêtes au Conseil d’État, il mène en parallèle une carrière administrative et politique. En 1959, il est élu député de l’Eure, et sera réélu à cinq reprises. En 1962, il bat Pierre Mendès France. Secrétaire d’État de 1961 à 1967 (Sahara et Dom-Tom ; Fonction publique ; Affaires algériennes ; Affaires étrangères), il est un des négociateurs des Accords d’Évian avec Louis Joxe et Robert Buron. De 1968 à 1973, il est président de la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale. Il est assassiné en plein Paris, en 1976, dans des conditions qui n’ont jamais vraiment été élucidées.
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La réunion en 1973 à Helsinki d'une Conférence de sécurité et de coopération en Europe devra permettre aux États du continent d'instituer, dans un climat d'entente, un système de relations de coopération de nature à fonder la sécurité collective autrement que sur l'équilibre de la terreur et le partage du monde entre des blocs héritiers de l'esprit de Yalta. « À partir du moment où l'on ne croit plus à la guerre ni pour soi ni pour les autres, il faut nécessairement croire au dynamisme du dialogue et du contact ». La paix et le progrès sont à ce prix. Il s'agit là d'une entreprise primordiale pour le destin de l'Europe mais qui ne va pas sans dangers. Il convient donc d'en peser soigneusement les risques et les gains et d'en dénoncer les déviations possibles. C'est à une telle analyse que procède ici le président de la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale après avoir rappelé quels sont les objectifs de la politique étrangère de la France et sa position face à cette question. Lire les premières lignes
En approuvant les accords d’Évian à une proportion imposante des voix, l’opinion française avait manifesté un double sentiment. Lire la suite
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