Commissaire général de la Police nationale, docteur en droit, diplômé de l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris et de l'Institut de criminologie de Paris. Auteur de Le monde des mafias, géopolitique du crime organisé (Odile Jacob, 2005, 447 pages).
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J’invite Jean-François Gayraud, directeur de l’Académie du Renseignement et Philippe Gros, maître de recherches à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) à bien vouloir me rejoindre pour entrer dans le vif de la guerre, sans arme. Nous allons traiter de la question de la guerre qui revient. Nous nous interrogeons beaucoup en matière de formations et de recherches sur les conflits à venir, ce qui pourrait nous arriver et les enjeux de ce qui semble arriver à l’horizon, ce qui pourrait suivre la ligne habituelle et de la projection qui souvent se transforme en prévision, même si ce terme est dangereux. Lire la suite
Les grandes criminalités dépassent désormais les seuls champs des polices et de la justice pour devenir une réalité géopolitique. Et de ce fait, une menace stratégique croissante menaçant les États et déstabilisant les sociétés. Lutter contre ce fléau passe par l’accroissement du renseignement et la reconnaissance de ce danger. Lire les premières lignes
L’Europe et les États qui la composent sont encore trop souvent aveugles aux avancées du crime organisé et de la criminalité en col blanc. Pourtant ces deux phénomènes criminels indissociables érodent en profondeur le fonctionnement des institutions démocratiques ainsi que des marchés économiques et financiers. Lire les premières lignes
Un livre sur l’horizon (1) des menaces… Toutes les menaces stratégiques de la guerre froide (même le terrorisme) étaient lourdes, stables, lentes (Pacte de Varsovie, etc.). Pour l’essentiel, ces menaces ont disparu. Aujourd’hui, le danger est chaotique, rapide, fugace. Hier structurées et hiérarchisées, les entités dangereuses (groupes terroristes, organisations criminelles transnationales, etc.) sont désormais amorphes ; parfois même acéphales. Lire la suite
Alors que Wall Street est à nouveau gagné par l’euphorie et les profits géants, la dimension criminelle de la crise des subprimes est désormais plus qu’un questionnement : une réalité. Et, depuis, d’autres crises financières suspectes ont éclos, mais dans une relative indifférence. À l’avenir, le décèlement de la criminalisation des marchés devra constituer une préoccupation majeure afin d’assurer la stabilité et la sécurité des nations développées. Lire les premières lignes
On l’oublie souvent, mais toutes les crises financières ont une dimension criminelle. Hier déjà, dans les années 1980-1990, la faillite des caisses d’épargne aux États-Unis et l’éclatement de la bulle immobilière au Japon avaient révélé le rôle majeur joué par le crime organisé dans ces deux crises financières. Pourquoi alors, la crise des subprimes pourrait-elle être exempte d’opérations criminelles significatives ?
La lecture de plusieurs livres récents amène à se poser trois questions iconoclastes : le management n’est-il que magie ? (Jean-Michel Théron : Le pouvoir magique. Les techniques du chamanisme managérial). L’Occident peut-il encore gagner des guerres ? (Arnaud de La Grange et Jean-Marc Balencie : Les guerres bâtardes ; Vincent Desportes : La guerre probable, Penser autrement). La « guerre contre le terrorisme » n’est-elle pas une dangereuse chimère ? (Christian Choquet : Le terrorisme n’est pas la guerre).
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