Contrôleur général des armées (2S). Titulaire d'une licence de mathématique, d'une maîtrise en sciences économiques et ingénieur de l'École navale. Il a notamment été chef de la Section études économiques à l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN, 1984-1987), délégué à l'Information scientifique et technique au ministère de la Recherche (1987-1989). Auteur d’une synthèse sur la guerre du Golfe par les Armées françaises (1991).
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La guerre contre l’Irak fut un véritable révélateur des lacunes des armées françaises, malgré la qualité de son personnel. Formatés par la guerre froide, les forces et services eurent à se réorganiser en profondeur avec notamment la professionnalisation. Les évolutions se firent dès la fin du conflit, au regard du Retex. Lire les premières lignes
La culture française est fragilisée par la philosophie ambiante qui, remplaçant la morale par le droit, dissout le lien social. Les mass medias dénaturent le système démocratique, imposent une pensée unique. La langue anglaise accroît sa domination par la mondialisation et la suprématie américaine, par la valorisation d'une identité européenne surtout économique, la dérégulation sans visée morale ou spirituelle. Une politique forte encouragerait la diversité culturelle et s'appuierait sur une réaction internationale, mais de difficiles questions morales et politiques se poseront.
Contrôleur général des armées de l'époque, l'auteur, fidèle de notre revue, ne s'était pas exprimé dans celle-ci depuis quelques années. Il aborde ici un thème qui, désormais nous préoccupe au plus haut point ; les nouvelles missions des armées et comment y satisfaire.
En mai 1993, l'auteur, contrôleur général des armées, passionné par ses études de notre société au sein d'un monde en bouleversement, avait justement traité de la vulnérabilité de celle-ci. À l'occasion de la publication du Livre blanc sur la défense, que nous avons largement abordé dans notre livraison de décembre 1993 et qui continue à susciter d'intéressantes réactions, l'auteur évoque les questions militaires certes, mais surtout nous démontre qu'actuellement les menaces les plus nettes contre notre pays sont d'ordre économique et culturel.
En février, l'auteur estimait que service national, même inégalitaire, devait être maintenu – mais adapté – par nécessité sociale. Ici, avec un titre très parlant, il aborde justement les difficultés et dangers que connaît notre société occidentale : le constat est sévère et objectif. Des solutions doivent être trouvées, mais il n'est malheureusement pas certain que celles proposées par l'auteur soient réalisables : la cohésion sociale n'est pas facile à instaurer, car si les inégalités sont nombreuses, l'individualisme et l'immobilisme sont aussi bien réels.
L'auteur, contrôleur général des armées, a la grande qualité de traiter des questions de personnels, difficiles et délicates entre toutes, avec des arguments et des données irréfutables. En l'occurrence, il aborde ici ce thème permanent qu'est le service national : il ne se contente pas de critiquer un système devenu par trop inégalitaire, mais il propose son maintien avec des modalités nouvelles.
Le sujet qu'aborde aujourd'hui l'auteur, contrôleur général des armées, est à la fois difficile et délicat : difficile car la comparaison entre les sociétés civile et militaire comporte bien des facteurs évolutifs surtout depuis quelques décennies ; délicat parce qu'elles forment ensemble la nation et qu'il faut éviter de froisser des susceptibilités en portant des jugements de valeur trop catégoriques. L'auteur nous livre une analyse très approfondie et pleine d'enseignements à l'endroit des décideurs, civils et militaires.
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