Titulaire adjoint de la Chaire Économie de Défense de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).
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The continuing between Russia and Ukraine is having consequences throughout the world. European and NATO Member Countries are involved in particular through the various types of aid they are offering. After just over a year of conflict, and without claiming to be exhaustive, a number of lessons can be learned about policies for procurement of aeronautical material. Among them, the return of attrition with its implications on logistics, maintenance, stocks which need a certain critical mass: the role of ground-based air defence, effective and well-planned aeronautical doctrine and, more broadly, the ability of economies under budgetary constraint to transition towards an economy of war preparation, if not actually a war economy, are also put into perspective. From a historical point of view the latter notion indicates that all economic means are allocated to defence as part of the planning of arms production. In addition—and a direct consequence of the conflict—the donations of aircraft by some European countries to Ukraine will probably speed up their replacement, particularly in those countries which still have fleets inherited from the former USSR and for whom the war in Ukraine is an opportunity to break with the past (For example, the MiG-29 Fulcrum given by Poland and Slovakia). Lire la suite
Le conflit actuel, opposant l’Ukraine à la Russie, a des conséquences mondiales et implique tout particulièrement les pays européens et membres de l’Otan avec différents types d’aides. Après un peu plus d’un an de conflit, et sans prétendre à l’exhaustivité, quelques enseignements peuvent être tirés en matière de politique d’acquisition de matériels aéronautiques. Ils concernent, par exemple, le retour de l’attrition avec ses implications en matière de logistique, de maintenance, de stocks avec une certaine « masse critique », le rôle de la défense sol-air, d’une doctrine aéronautique efficace et bien préparée et, plus largement, la possibilité pour des économies sous contrainte budgétaire de pouvoir réaliser une transition vers une économie de préparation à la guerre, à défaut « d’économie de guerre ». D’un point de vue historique, cette dernière notion désigne le fait que tous les moyens économiques sont alloués à la défense dans une logique de planification de la production d’armement. Par ailleurs, conséquence directe du conflit, les dons d’appareils de certains pays européens à l’Ukraine vont probablement accélérer les remplacements, notamment ceux des pays qui gèrent encore des flottes héritées de l’ex-URSS et pour qui la guerre en Ukraine est aussi une opportunité de rompre avec le passé (ex. MiG-29 Fulcrum donnés par la Pologne et la Slovaquie). Lire la suite
La fin de la guerre froide et la guerre du Golfe sont concomitantes. Les budgets consacrés à la défense ont alors entamé une décroissance surnommée « les dividendes de la paix ». Les conséquences pour la France ont été le non-respect des lois de programmation militaire, la baisse et le vieillissement des équipements. Lire les premières lignes
La guerre est un affrontement de volonté, mais aussi une confrontation de moyens et donc d’argent. L’économie de défense est, de ce fait, un champ de recherche majeur pour comprendre les enjeux des facteurs économiques dans les politiques de défense. D’où ce numéro sur cette problématique contemporaine. Lire les premières lignes
Les dépenses de défense ont un impact économique non négligeable, en particulier via les investissements qui irriguent le tissu industriel. La France constitue de ce fait un cas spécifique en Europe, soutenue par une volonté politique forte mais qui pourrait subir une inflexion suite à la crise du coronavirus. Lire les premières lignes
Les restructurations imposées à la défense depuis la fin des années 1980 ont eu de profonds impacts sur les territoires avec des conséquences difficiles. Des mécanismes de compensation ont été mis en place avec plus ou moins d’efficacité. Les aides reçues sont justifiées au regard de certains départements déjà fragiles. Lire les premières lignes
Penser une défense européenne oblige à réfléchir à la nature des différentes menaces et à leur interaction pour les pays concernés. De fait, les perceptions sont diverses et les conséquences en besoin de défense ne sont pas les mêmes. Le risque est de voir certains États s’investir réellement tandis que d’autres restent réticents à assumer cette responsabilité. Lire les premières lignes
Réformes de la carte militaire : quelle ampleur régionale ? (T 1048)
- Josselin Droff, Julien Malizard - 6 pagesLa carte militaire est à la fois l’héritière d’une histoire relevant de la stratégie de défense et de choix politiques complexes. Les récentes restructurations ont eu des impacts non négligeables souvent mal perçues en amont et déstabilisateurs pour certains territoires fragiles.
La carte militaire de la France a subi de profondes mutations avec la diminution du nombre d’unités et donc d’implantations territoriales. Les compensations fournies en partie par les industries de défense n’ont pas été négligeables et jouent un rôle structurant dans l’aménagement et l’économie de certains territoires. Lire les premières lignes
Les exportations d’armements constituent un élément essentiel de notre défense et contribuent à consolider notre industrie. Les actuels succès doivent être comparés dans le temps long, l’objet de cette étude recoupant la période 1958-2015 avec la guerre froide comme élément central jusqu’à la période 1990-2000. Lire les premières lignes
Les dépenses de recherche et développement (R&D) constituent un élément important du budget de la défense en préparant le long terme. Une étude fine de leur place au sein de la structure budgétaire, étalée sur plusieurs années, permet de distinguer une certaine cohérence entre les ambitions et les décisions. Lire les premières lignes
L’industrie de défense en France est confrontée à une exigence permanente d’innovation pour conserver une capacité stratégique face à une concurrence croissante. Les grands groupes industriels se sont engagés avec conviction dans cette perspective. Lire les premières lignes
Dans cette étude économique couvrant quatre décennies budgétaires, les auteurs pointent la nature restrictive du budget de l'État. Ils montrent que c'est la défense qui concourt le plus à l'effort de restriction budgétaire, que les dépenses d'équipement sont pénalisées par les dépenses de fonctionnement et qu'enfin, lorsque le budget de défense est en expansion, c'est plus pour des raisons conjoncturelles que pour des décisions politiques. Lire les premières lignes
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