Attachée de recherche au Centre d'études et de recherches internationales (Fondation nationale des Sciences politiques).
5 résultats (5 articles - 0 Tribune - 0 e-Recension)
Même si Hassan II a laissé en héritage une célèbre formule selon laquelle « le Maroc est un lion qu’il faut conduire avec une ficelle », force est de reconnaître le caractère autoritaire du système qu’il a mis en place. Il revient à son fils, souverain depuis le 23 juillet 1999, de réinventer de façon expérimentale les voies et moyens de l’exercice de son autorité, en harmonie avec sa personnalité et les aspirations du royaume. Attaché à la plénitude de ses prérogatives traditionnelles tant politiques que religieuses, et épaulé par ses frères et sœurs, Mohammed VI, 37 ans, a sans tarder imprimé sa marque, engageant la monarchie dans une voie plus sociale. Lire la suite
Incitée par le sommet de Marrakech et la naissance de l’Union du Maghreb arabe (UMA) en 1989, l’Europe avait en 1992 émis l’idée d’un « partenariat euromaghrébin » à l’appui de cette coopération régionale naissante. Les avatars de l’UMA ont rendu caduque cette tentative d’individualisation du Maghreb, au grand regret de Bruxelles qui aurait préféré traiter avec un interlocuteur unique. C’est donc en ordre dispersé que les Maghrébins continuent à gérer une relation d’intensité fort variable et pour certains, non encore aboutie, avec l’Union européenne (UE). Lire la suite
Le Maghreb et la péninsule arabique constituent deux parties du monde arabe qui possèdent chacune leur originalité et leur caractère, mais qui ne constituent pas, à elles seules, la totalité de l'Islam, et l'on oublie trop souvent, en France, les pays musulmans de l'Asie du Sud-Est et du Sud. Il n'en reste pas moins que les relations entre Maghrébins et Arabes de la péninsule nous intéressent au premier chef, car elles constituent un élément fondamental de la situation méditerranéenne. Ce sont ces relations qu'étudie pour nous l'auteur dans un travail qui fait partie d'un ensemble s'intéressant au Moyen-Orient dans la décennie 1980.
La volonté de l'Algérie de se doter d'une industrie très moderne l'a conduite à recourir à la technologie américaine, en dépit des orientations fondamentalement divergentes des politiques extérieures de ces deux États. L'arrivée au pouvoir du président Carter coïncide avec la phase définitive de la procédure d'approbation par l'administration américaine des contrats de vente de gaz naturel saharien. Bien que le marché européen soit largement ouvert au gaz algérien, le débouché américain n'en demeure pas moins important. En effet, il est urgent pour la poursuite du développement algérien que le gaz prenne la relève du pétrole. C'est dans cette optique que l'auteur fait le point des rapports algéro-américains et souligne l'esprit réaliste qui inspire aujourd'hui la conduite des deux partenaires.
Le quatrième affrontement israélo-arabe a donné lieu à un phénomène nouveau : pour la première fois, des États situés hors du « champ de bataille », l'Arabie saoudite et l'Algérie, y ont joué un rôle important. D'autres États arabes se sont manifestés par un rejet de la politique égypto-syrienne en s'isolant dans une attitude de refus, ainsi l'Irak et la Libye. Il a paru intéressant d'analyser ces deux types de comportement et de tenter d'expliquer comment, à partir de positions de principe voisines, les présidents Boumediène et Kadhafi ont évalué de façon divergente l'intérêt supérieur de la patrie arabe à un moment crucial de son existence. Les auteures sont deux attachées de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), collaboratrices de la revue Maghreb-Machrek. Lire les premières lignes
5 résultats
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...