(1997-1975) Général français. Sorti de Saint-Cyr à la fin de la Grande Guerre, breveté, il sert au 4e bureau du Grand quartier général (GQG) en 1939. Il obtient un commandement dans la troupe et est grièvement blessé en 1940. En 1942, il rejoint l’Organisation de résistance de l’armée (ORA) et, en 1944, est nommé directeur adjoint des Forces françaises de l’intérieur (FFI) au ministère de la Guerre, reconstitué. En 1949, à la création de l’Otan, il rejoint Washington comme représentant de la France au comité militaire permanent. À son retour en métropole, il est nommé en 1953, chef d’état-major de la défense nationale, poste qu’il abandonne en 1954 pour occuper les fonctions de haut-commissaire au Vietnam, chargé d’y désengager les moyens français. En 1955, il retrouve son poste de chef d’état-major, pour en démissionner dans la tourmente du 13 mai 1958 (putsch d’Alger). Revenu aux affaires, de Gaulle le confirme dans ses attributions qu’il retrouve jusqu’à sa limite d’âge, en janvier 1961. Il sera le dernier général d’armée à s’être vu conférer la médaille militaire, comme officier général.
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Dans un monde de jour en jour plus complexe et dans lequel les connaissances humaines paraissent s’accroître selon les termes d’une progression géométrique, il convient d’apporter la plus grande attention à la formation des chefs et des cadres. Sinon, menacés par leur propre création d’écrasement et d’usure et soumis en même temps à l’effet de dispersion des forces de spécialisation, ceux-ci ne seront plus à même de remplir le rôle qui leur revient et que l’on attend d’eux. Lire la suite
Alors qu’une vie humaine s’écoulait autrefois dans un monde aux structures apparemment stables, dans un monde dont le rythme d’évolution correspondait au cours d’une existence moyenne, il semble qu’aujourd’hui l’homme soit de plus en plus dépassé par les événements, par leur vitesse, leur cadence, leur prolifération. Lire la suite
Il est certain que la rapidité à laquelle les événements se succèdent, le rythme de vie et la complexité de notre temps, enfin l’engagement physique et moral de chacun permettent mal de disposer du recul suffisant à une exacte mise au point et d’échapper à des impressions d’incertitude et même d’incohérence. Lire la suite
S’il est vrai que les difficultés de l’heure nous interdisent souvent de percevoir les grands courants qui dirigent un monde empreint de contradictions apparentes et s’il est délicat de prétendre déceler l’avenir à travers les signes de l’époque, il n’en demeure pas moins nécessaire de rechercher les idées générales qui permettent, dans une échéance d’une vingtaine d’années, de caractériser un futur possible et de dégager une ligne de conduite propre à garantir la survie de l’Occident. Lire la suite
À la lumière des événements qui se déroulent ces temps-ci dans le Moyen-Orient, on est en droit de se demander si la stratégie occidentale n’a pas à être révisée pour s’opposer plus efficacement à la poussée communiste. Lire la suite
Dans la conjoncture mouvante où nous nous trouvons, marquée par l’incertitude des rapports internationaux, nos difficultés outre-mer, la révolution dans les techniques, il importe plus que jamais d’avoir une politique militaire cohérente et à long terme, faute de quoi tous nos efforts seraient à la fois vains et trop coûteux. Lire la suite
Cet article a été rédigé par le général Ély avant sa désignation au poste de Chef d’état-major général des forces armées. Lire les premières lignes
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