(né en 1921) haut fonctionnaire français. Directeur des Relations extérieures du Groupe ELF - ERAP de 1966 à 1974 puis président du conseil d'administration de l'Institut français du pétrole (IFP) de 1974 à 1986.
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L'article qui suit s'inspire de la conférence prononcée par l'auteur, à Luxembourg le 5 décembre 1984, à l'ouverture du symposium « nouvelles technologies pour l'exploration et l'exploitation des ressources de pétrole et de gaz », organisé par la Commission des communautés européennes. On constatera que les conclusions de l'auteur rejoignent pratiquement celles de Mme Paule Lévêque dans son article de novembre 1984 sur la technologie pétrolière marine.
L'auteur, président de l'Institut français du pétrole, est une autorité en matière d'énergie. On lira donc avec le plus grand intérêt l'article qui va suivre et qui est le texte d'un exposé qu'il prononcé, le 1er juillet, au Congrès international de la Chaux.
Depuis le printemps 1970, époque à laquelle débuta l'escalade des prix et des frets pétroliers, le problème de l'avenir de notre approvisionnement en énergie ne cessait de devenir préoccupant. En octobre 1973, avec la décision des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de prendre le contrôle total de la vanne d'approvisionnement et de la manœuvrer à leur gré selon l'attitude de leurs clients à l'égard du conflit israélo-arabe, le problème est devenu politique. Clarifier les données de la situation résultant de cette « révolution » et essayer de répondre à la question « Que faire ? », tel est le propos de l'auteur. Son texte reprend, en l'actualisant en fonction des événements connus début janvier 1974, un exposé qu'il avait fait sur ce sujet à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) quelques semaines auparavant. Lire les premières lignes
Au cours de l'année 1972 les pays producteurs de pétrole du Moyen-Orient n'ont cessé d'enregistrer des progrès dans le domaine financier et dans celui du contrôle des réserves. Il en résulte pour certains d'entre eux des surplus financiers fabuleux, créant ainsi des risques de désordres économiques graves. Il s'agit là, estime l'auteur, directeur des relations extérieures d'Elf-ERAP et conférencier familier de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), d'une véritable bombe atomique financière. Mais il y a plus grave encore…
La crise pétrolière de 1970-1971 a montré l'efficacité du syndicat constitué par les pays producteurs groupés dans l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et souligné la situation de dépendance et d'insécurité des pays consommateurs. Ceux-ci ont pris quelques mesures telles que l'encouragement aux prospections dans des zones plus sûres, l'augmentation du niveau des stocks de réserve et l'accélération du développement de l'énergie électrique nucléaire. Mais ces mesures seront-elles suffisantes ? Que nous réserve l'avenir ? Comment réduire les risques d'affrontement qui découlent de cette situation de dépendance et comment faire pour qu'un dialogue fructueux s'établisse pour le bien de tous entre producteurs et consommateurs ? Ces questions sont d'autant plus graves que, d'ici 1980, l'Europe devra importer sous forme de pétrole les deux tiers de ses ressources en énergie. Lire les premières lignes
Conférence donnée lors d'une session régionale de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) à Marseille en octobre 1970. Lire les premières lignes
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