(1908-1985) Diplomate français. Il est reçu au concours des Affaires étrangères. Directeur de l’École libre des Sciences politiques, durant la Seconde Guerre mondiale, c’est lui qui, à la Libération, lance sa transformation en Institut d’études politiques. Il réintègre peu après le corps diplomatique. Il connaît ensuite une riche carrière diplomatique, consul de France à New York, haut-commissaire de France en Tunisie, au moment de la transition de l’indépendance, puis un des premiers ambassadeurs au Maroc indépendant, en 1960, représentant de la France à l’ONU, de 1963 à 1967, puis, après un intermède d’un an à l’Otan, il est nommé dans le poste prestigieux d’ambassadeur de France en URSS, de 1968 à 1973.
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Les vulnérabilités de l’URSS sont nombreuses, mais on ne peut dire qu’elles portent réellement atteinte à sa puissance. Il en va différemment de la crise polonaise. Si celle-ci continuait à s’étendre, elle poserait à l’Union soviétique des problèmes de très grande ampleur. Lire la suite
Il peut paraître paradoxal de scruter les moyens d’action et les activités de la plus grande institution internationale consacrée à la paix, l’Organisation des Nations Unies, alors que le monde est en proie à tant de bouleversements. Une guerre déjà longue déchire l’Asie ; si sa fin peut être entrevue, ses conséquences sont encore difficiles à mesurer. Une crise grave vient de remettre en cause la stabilité au Moyen-Orient et l’équilibre des forces en Méditerranée. Aux désordres de toutes sortes qui depuis vingt ans se succèdent en Afrique s’ajoute une guerre civile à la faveur de laquelle s’affrontent des ethnies rivales. Pour être moins troublée, l’Amérique latine n’en a pas moins ses problèmes, dont la complexité n’autorise guère l’optimisme. Lire la suite
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Novembre 2024
n° 874
Le retour de la mobilité stratégique
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