L'auteur fait parfaitement le point sur la question du passage à l'an 2000 de tous les systèmes informatiques, particulièrement ceux qui intéressent les armées.
Science et défense - Le « bogue » de l'an 2000
L’informatique influence et régit plus que jamais tous les sujets de notre vie quotidienne et de l’économie. Aussi bien la distribution de l’eau, de l’électricité que les ascenseurs etc. sont tributaires, d’une manière ou d’une autre, du bon fonctionnement de puces de silicium et de logiciels. La révolution des techniques de l’information ne fait qu’accentuer ce phénomène. Cela vaut également dans le domaine militaire. La défense possède non seulement une informatique de gestion, de bureautique et de nombreux systèmes comparables à ceux des autres organismes placés sous le contrôle de l’État, mais elle met également en œuvre un nombre considérable de logiciels dans ses systèmes d’armes, d’information et de communication.
Après avoir « traîné les pieds », à l’exception de la défense et de quelques grandes entreprises, la France semble s’être mobilisée et avoir désormais pris conscience du problème de l’an 2000 lié aux systèmes informatiques. Ces derniers, sauf les plus récents (et encore…), ne sauront pas, en effet, reconnaître le changement de siècle et ne fonctionneront donc pas correctement, ce qui pourrait, si aucune mesure n’était prise, engendrer confusions et graves incidents de fonctionnement.
Cet article se propose, après avoir rappelé la problématique liée au passage de l’informatique à l’an 2000, de faire un point global de la situation en France et plus particulièrement au sein de la défense, à quelques mois de l’échéance « fatidique ».
Il reste 95 % de l'article à lire
Plan de l'article