Docteur en science politique, M. Barthélémy Courmont est chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et responsable du Bureau Iris à Taiwan Dr Barthélémy Cormont is a researcher at the Institute of International and Strategic Relations (IRIS), Paris, and head of the IRIS office in Taiwan
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Pour renforcer son influence tout en veillant à son image, la Chine pratique une stratégie modérée de puissance douce associée à une politique de société harmonieuse. Cette posture globale est destinée, en attendant mieux, à lui permettre d’abord d’occuper la place en Asie du Sud-Est mais aussi au Moyen-Orient, en Amérique du Sud et en Afrique. Lire les premières lignes
Le changement politique spectaculaire — bien que prévisible — au Japon est autant le résultat de la faillite du Parti libéral démocrate (PLD) que la conséquence d’une crise économique profonde dans laquelle le pays du soleil levant est embourbé. Les attentes du nouveau gouvernement sont donc grandes dans le domaine des réformes économiques et sociales. Mais le Japon pourra-t-il pour autant sortir de la crise ? Par ailleurs, cette crise économique aux conséquences politiques a des effets directs sur la place du Japon sur la scène internationale, en particulier dans la relation avec ses voisins asiatiques et les États-Unis. Une évolution des solidarités stratégiques se dessine, dont les conséquences restent à évaluer. Lire les premières lignes
L’Asie du Nord-Est présente la particularité d’être potentiellement l’une des régions les plus nucléarisées de la planète. On y compte deux puissances nucléaires reconnues par le Traité de non-prolifération (Russie, Chine), un État proliférant (Corée du Nord), et trois États pouvant, dans des délais très brefs, faire aboutir des programmes nucléaires (Japon, Corée du Sud, Taiwan). Alors que la question de la prolifération nucléaire s’est à nouveau imposée dans l’actualité stratégique internationale, et que l’essai nord-coréen d’octobre 2006 a imposé un nouveau paradigme sécuritaire dans la région, quels sont les risques réels de voir l’Asie du Nord-Est se nucléariser ?
Au lendemain de la révolution de 1949, la Chine s’intéressa à l’Afrique et commença à exporter son idéologie « tiers-mondiste » en direction des nouveaux pays indépendants et des peuples encore sous domination coloniale. Elle soutint l’Algérie, la Tunisie et le Maroc lors de la conférence de Bandung en 1955 et établit des relations diplomatiques avec l’Égypte le 30 mai 1956. Les années 60, marquées par la rivalité sino-soviétique, se traduisirent par le soutien de Pékin à des mouvements indépendantistes. Après plusieurs décennies de cette guerre idéologique, place aujourd’hui à la guerre économique. La Chine est le troisième partenaire commercial de l’Afrique après les États-Unis et la France, et les échanges commerciaux sino-africains ont atteint 50 milliards de dollars en 2006.
L’ambivalence de la position française au sein de l’Alliance atlantique s'explique par le désir de Paris de privilégier la construction d'une identité européenne de sécurité et de défense, tout en jouant un rôle plus important au sein des structures de l’Otan. En s'imposant comme un nouveau défi sécuritaire, le terrorisme a bouleversé les schémas tactiques traditionnels concernant l'utilisation des outils de l’Otan. Dès lors se trouve posée la double question de la redéfinition de la France dans la structure de l'Otan, et sa perception de la lutte contre le terrorisme et du rôle du tandem UE-Otan pour y faire face.
La politique chinoise des États-Unis offre le spectacle d’une ambivalence, qui oscille entre le désir d’affirmer un partenariat stratégique et la tentation de faire de la Chine l’ennemi suprême pour les prochaines décennies. Ces hésitations, qui mettent en avant le décalage entre une vision teintée d’idéologie et les réalités de la relation avec la puissance émergente, tant dans les domaines économiques que militaires, peuvent être qualifiées d’« endigagement », traduisant cette politique faite de méfiance et de pragmatisme, et expliquant les stratégies parfois contradictoires de Washington.
Critiquée pour son absence de clarté depuis sa prise de fonction, l'Administration Bush multiplie, depuis les attentats du 11 septembre, des signes permettant de déchiffrer une stratégie d'ensemble. Ainsi, la doctrine nucléaire semble-t-elle sur le point d'être redéfinie en profondeur, à la fois pour répondre à des impératifs guidés par l'environnement stratégique, mais également en raison de la présence dans l'administration d'acteurs qui défendent une nouvelle ligne stratégique.
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