Directeur de recherches à Paris III Sorbonne Nouvelle. Président de l’Institut français d’analyse stratégique (Ifas).
Lucien Poirier fait partie de ces hommes qui n’ont cessé d’écrire tout au long de la vie. Depuis 1940 je crois qu’il n’y eut de jour sans ne serait-ce qu’une phrase, un ajout, une correction même modeste. Seule la maladie l’obligea en 2010 à renoncer. La main refusait son service. Or Poirier écrivait charnellement dans le rapport matériel entre la main, l’encre et le papier. C’est pour quoi la machine à écrire et plus encore l’ordinateur lui répugnaient. Lire la suite
La guerre de 1914-1918 a vu la mobilisation des opinions publiques dans tous les camps. L’information est devenue un enjeu et tous les gouvernements se sont efforcés, avec plus ou moins de succès, de contrôler celle-ci. La propagande est devenue un mode d’action nécessaire pour renforcer les cohésions nationales. Lire les premières lignes
Les affrontements hybrides semblent être devenus la règle avec une utilisation de la désinformation comme instrument de puissance à part entière. L’exemple de la Russie en Ukraine illustre cette nouvelle forme de guerre où l’ambiguïté des stratégies est systématique. Lire les premières lignes
La dissuasion française nécessite un renouvellement de la réflexion doctrinale indispensable pour ne pas laisser en friche le débat avec le risque de fragiliser la crédibilité de notre stratégie par une indifférence érodante. Lire les premières lignes
Des proches du général Lucien Poirier et de sa pensée militaire témoignent de son engagement dans les débats stratégiques du siècle et célèbrent son héritage très actuel. Lire les premières lignes
Sur la base d’une convention de mécénat entre le Cercle des partenaires de l’IHEDN et la Fondation d’entreprise d’EADS, la Chaire Castex de cyberstratégie a été créée en novembre 2011. Organe de réflexion sur l’action dans la « cinquième dimension », la 5 D, elle sensibilise les acteurs de la société civile dans tous les secteurs d’activités et à tous les niveaux de responsabilité et de décision. Lire la suite
L’analyse des dangers et des nouveaux enjeux de sécurité exige une combinaison soignée entre les moyens du droit, de la justice auxquels sont étroitement associées les forces armées qui, par ailleurs, conservent leurs missions particulières. Ni les controverses techniques ni les tensions financières ne sont susceptibles de remettre en cause la garantie nucléaire. Les débats présidentiels seront en fait facilités par l’apparition d’un cadre géopolitique dont les grandes lignes directrices sont clairement identifiables. Lire les premières lignes
Dans cette vaste réflexion historique, l’auteur analyse les différentes options stratégiques qui s’offrent aujourd’hui aux puissances, désormais relatives, de statu quo et à celles qui perturbent le système périmé, mais encore vivace, du siècle dernier. Alliances, partenariats, défense active, endiguement, refoulement prennent d’autres dimensions et dessinent une nouvelle bipolarisation. Lire les premières lignes
Cette vaste réflexion révèle que l’entreprise du désarmement compose avec les réalités politiques, industrielles et technologiques, et laisse aux hommes une marge de manœuvre suffisante pour en orienter les efforts et en aménager les contraintes. Ainsi en va-t-il de la prolifération et de la dissuasion en 2010, année marquée par un vrai cycle de réflexion nucléaire. Lire les premières lignes
Est-ce que la non-prolifération a encore un avenir ? Ma réflexion s’inscrit dans une perspective qui n’est pas très optimiste, et qui n’est pas celle en tout cas de Mme Albright, qui déclarait dans un récent article paru dans l’International Herald Tribune qu’il était temps de renouveler la foi dans le TNP ; or si l’on se place dans ce domaine, cela permet certes de tout espérer, mais aussi de redouter le pire. J’articulerai mon exposé en deux volets : le premier sera un bilan de la non-prolifération, le second une réflexion prospective sur celle-ci et l’évolution de la posture des puissances nucléaires à un horizon 2015-2030. Lire la suite
L'auteur nous fait part de ses réflexions sur ce domaine en pleine évolution qu'est la stratégie : le cinquantenaire de l'Otan et les évènements dans les Balkans lui donnent l'occasion de faire le point sur cette Organisation.
L'auteur écrit régulièrement sur la politique de défense des États-Unis qu'il connaît parfaitement. Après avoir analysé minutieusement la conception de Les Aspin, ancien secrétaire à la Défense, il nous décrit, l'engouement des Américains pour une nouvelle « initiative de défense » qui n'est plus l'ancienne IDS du président Reagan (que d'encre celle-ci a fait couler !) mais « contre la prolifération nucléaire ».
En juin 1993, l'auteur traitait déjà des problèmes de défense dans notre dossier « L’Amérique de Clinton ». En octobre, le général Bernard de Bressy abordait un thème qui prend de plus en plus d’importance : la projection de puissance des États-Unis. Cette fois-ci, l'auteur nous apporte de nombreuses précisions sur la politique de défense américaine telle que la conçoit le secrétaire à la Défense, Les Aspin, et conformément, bien évidemment, aux directives du président Bill Clinton. Lire les premières lignes
La fin de la guerre froide a représenté un choc immense pour les États-Unis. Dans un récent article de Foreign Affairs, le général Powell décrit un des entretiens qu’il eut en 1987-1988 avec le président Reagan dont il était alors le conseiller pour la sécurité nationale, et avec M. Gorbatchev (1). Ce dernier leur décrivait son entreprise de réinsertion de l’URSS dans la communauté mondiale sur la base de rapports normalisés. Le général se tourne vers M. Reagan et, écrit-il, nous nous sommes dit silencieusement : « Mais Bon Dieu, ce type est vraiment sincère… ». Il est normal qu’ils aient mis du temps à apprécier l’ampleur des conséquences, il est normal aussi qu’ils aient mis un certain temps à redéfinir leurs buts politiques et la stratégie nouvelle qui doit les servir. Toutefois, depuis peu, la nouvelle Administration, suite à une réflexion dont on méconnaît encore la profondeur et la progressivité dans le temps, a entrepris de redéfinir les buts de la politique extérieure et la stratégie des États-Unis. Lire la suite
L'auteur, professeur agrégé d'histoire, chargé de recherches à la Fondation pour les études de défense nationale (FEDN) et spécialiste de toutes questions sur les États-Unis, nous fait connaître ses réflexions sur la nouvelle stratégie américaine telle qu'il la discerne après les événements et les bouleversements de ces derniers mois. Sous sa direction, vient d'être publié un ouvrage très approfondi, Les lauriers incertains, sur la stratégie et la politique militaire des États-Unis de 1980 à 2000, dont nous rendrons compte ultérieurement.
Après avoir été le grand sujet à la mode pendant plusieurs années, l’Initiative de défense stratégique a pris un rythme de croisière ; budgets obligent ! Néanmoins, les Américains poursuivent plus ou moins discrètement leurs recherches pour satisfaire à certains objectifs de ce programme. Les « cailloux géniaux », auxquels nous laisserons l'appellation anglo-saxonne conformément au vœu des auteurs, constituent un projet majeur de système antimissile de l'IDS. Lire les premières lignes
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...