Professeur au Collège de France, Président de l'Institut de sciences mathématiques et économies appliquées. Économiste appliquant des méthodes scientifiques rigoureuses, il a produit une œuvre d'une grande richesse et dont l'originalité tient en ceci qu'elle fait une large place d'une part à l'homme dans toute la nécessaire plénitude de son développement et de ses besoins (hygiène, santé, éducation, qualité de vie…) et d'autre part à la Nation, aux phénomènes de « dominance » et aux rapports de force internationaux. Pour lui, l'économie devient donc l'aménagement des rapports d'homme à homme par le moyen de choses quant (fiables et comptabilisables ; elle ne peut pas être confondue avec un déplacement des choses sous l'action de forces neutres assimilées à des forces physiques.
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En Amérique latine plus qu'en toute autre région du monde, les firmes transnationales sous dépendance américaine, en raison de leur puissance, structurent l'économie des nations-hôtes selon leur logique propre, celle du profit privé. Comment ces nations peuvent-elles faire prévaloir leurs préférences pour des structures qui mettraient l'appareil de production au service du peuple ? Ceci suppose l'instauration d'une politique concertée au niveau mondial. L'auteur indique un certain nombre d'objectifs concrets que pourrait se fixer une telle politique.
Déchiffrer notre destinée… Lire la suite
La prise de conscience des désordres structurels inhérents à l'ordre économique international appelle des réformes de structures et non pas seulement de modes de fonctionnement de ces structures qui restent dominées par de grandes unités transnationales. L'ordre international nouveau exige la révision de l'analyse économique habituelle et une réinsertion du fait national dans une perspective nouvelle de l'allocation des ressources, de la production et de la répartition. Telles sont quelques unes des idées maîtresses qui se dégagent du Rapport au Club de Rome que commente ici l'auteur. Lire la suite
Un livre admirable vient de paraître, celui de Pierre Massé : La crise du développement (Gallimard, 1973). Nos lecteurs ont pu en avoir un avant-goût par l'article qu'il a fait paraître sous un titre identique en mars 1973. Nulle lecture, à notre époque de violence et de confusion, n'apporte plus de clarté ni plus d'espérance lucide. Oui, lisons Pierre Massé (Une approche de l'Idée de Plan, l'Univers économique et social, l'Encyclopédie française tome IX : Le Plan ou l’Anti-hasard, Gallimard, 1965 ; Les dividendes du progrès, en collaboration avec Pierre Bernard : La crise du développement, Gallimard, 1973), mais relisons aussi François Perroux dont Indépendance de la nation (Collection 10/13 - 1969) et, plus récemment, Pouvoir et économie (Bordas, 1973) ont jeté les bases d'une théorie des relations de « lutte-coopération » dans les échanges économiques inégaux entre nations ou groupes sociaux. La même éthique inspire les deux penseurs, le même sens des responsabilités du politique et la même finalité attribuée au développement compris comme le « passage pour chacun et pour tous de conditions moins humaines a des conditions plus humaines ». Lire les premières lignes
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