(1928-2011) Historien et politologue français. Professeur émérite à la Sorbonne, il a dirigé l'Institut d'études politiques de Strasbourg (1969-1980) et le Centre d'études germaniques et l'Institut des hautes études européennes (1980-1992).
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L'auteur, après avoir évoqué la campagne électorale allemande et les erreurs des sondages, tire la leçon des résultats électoraux : il rappelle que la majorité de l’opinion allemande a voté à gauche, ce qui a conduit à la grande coalition. Il lui semble qu’elle pose moins de problèmes qu’on ne le dit. D’une part, les programmes étaient, à certains égards, assez proches les uns des autres. D’autre part, le bicaméralisme fait que la cohabitation droitegauche est un des éléments essentiels de la vie politique allemande. Lire les premières lignes
En avril dernier, à Athènes, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne ont, en compagnie de leurs homologues des États candidats à l’Union, signé les traités d’adhésion. Pour beaucoup, l’Europe des 25 est née, mais il ne semble pas que les aspects économiques et financiers qu’entraînent ces adhésions aient été réellement pris en compte. Refusant d’augmenter le budget européen (ce qu’aurait permis la réglementation des ressources), on a, lors du Conseil de Berlin, décidé une nouvelle clef de répartition. Surtout on n’a pas vu que — pendant une dizaine d’années au moins — cet élargissement allait en réalité appauvrir une Europe qui, depuis 1980, connaît déjà un fort ralentissement de la croissance du PIB, en raison de l’entrée de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal, dans ce qui était alors la CEE.
Comme lors des élections allemandes précédentes, le professeur Dreyfus, ancien directeur de Centre d'études germaniques de Strasbourg et co-fondateur de la Revue d'Allemagne a bien voulu présenter les dernières élections fédérales allemandes et indiquer quelques lignes de réflexion que l'on peut tirer de la courte victoire du chancelier Schröder et de la coalition SPD-Verts.
Chaque fois que des élections se déroulent en Allemagne, l'auteur, grand spécialiste des questions d’outre-Rhin, ne manque pas de nous en présenter une analyse et de nous faire part de ses remarques quant aux résultats.
L'auteur, professeur à la Sorbonne, spécialiste reconnu des questions d'outre-Rhin, a depuis de nombreuses années été notre analyste des élections en Allemagne. Il nous livre à nouveau ses réflexions sur les dernières élections qui se sont déroulées dans un pays désormais unifié, et qui ont vu la victoire du parti du chancelier Helmut Kohl, pourtant donné vaincu auparavant.
L'auteur, spécialiste éminent des questions allemandes, avait déjà analysé les élections en République fédérale d'Allemagne (RFA) dans notre livraison d'avril 1987. Aujourd'hui, il nous livre à nouveau ses réflexions sur les dernières élections en République démocratique allemande (RDA), qui ont particulièrement surpris nombre d'observateurs, y compris des hommes politiques. L'auteur nous décrit les raisons qui ont conduit au choix fait par le peuple Est-allemand, et précise les enseignements qu'il faut en tirer. Lire les premières lignes
Spécialiste éminent des questions d'outre-Rhin, l'auteur analyse les idées majeures qui se dégagent des dernières élections allemandes. Cet article est fort utile, tout d'abord parce que nous appréhendons souvent assez mal les raisonnements de nos voisins, ensuite parce qu'en l'occurrence, les résultats de ces élections, en particulier la montée certaine du « national-neutralisme », doivent nous inciter à réfléchir sérieusement sur leurs conséquences futures possibles. Lire les premières lignes
Ceux qui connaissent l'auteur reconnaîtront son style direct, parfois même très vif, qui a le grand avantage d'une parfaite clarté. Derrière cette apparence un peu tranchante, il y a le Directeur du Centre d'études germaniques de l'Université des sciences juridiques, politiques, sociales et de technologie de Strasbourg, auteur de plusieurs ouvrages sur l'Allemagne, un de nos meilleurs spécialistes de ce monde d'outre-Rhin que le Français a bien du mal à pénétrer dans sa réalité profonde, en particulier celle qui est constituée par la nature limitée de la souveraineté allemande actuelle, les courants pacifistes et neutralistes dont nous avons eu récemment une manifestation éclatante. Nous sommes toujours surpris, en France, par un certain caractère excessif des réactions et des idées de nos voisins de l'Est, mais n'avons-nous pas des leçons à en tirer pour nous-mêmes ? Lire les premières lignes
L'Ostpolitik du Chancelier Willy Brandt et les rapports de la République fédérale avec la France, l'Europe, les États-Unis et le Tiers-Monde, tels sont les postes essentiels de ce bilan dressé par un historien spécialiste de l'Allemagne, du socialisme et du syndicalisme allemands, le Professeur, directeur du Centre d’études germaniques de Strasbourg. Son article aborde la question de la réunification allemande, de ses chances et de ses risques. Lire les premières lignes
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