Auteur : Georges R. Manue

 

Pseudonyme de Georges Luc François Roulain (1901-1980). Il s'engage dans la Légion étrangère en 1921 et participe à la campagne du Rif. Journaliste, il collabore à la Revue des deux mondesLa Revue de Paris, Le Petit parisien, Lectures pour tous. Rédacteur en chef des Annales coloniales (1939) puis de Paris-Dakar (1942). Créateur de l'agence Diloutremer (1949).

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N° 254 Février 1967 - p. 223-230

Réalités et perspectives de la francophonie - Georges R. Manue

N° 189 Mars 1961 - p. 449-467

L’avènement de l’Afrique (fin) - Georges R. Manue

N° 188 Février 1961 - p. 237-252

L’avènement de l’Afrique (I) - Georges R. Manue

N° 183 Août/Sept 1960 - p. 1418-1431

Remarques sur l’indépendance du Congo belge - Georges R. Manue

N° 177 Février 1960 - p. 224-241

Bilan français 1959 - Georges R. Manue

Il y a un an, faisant ici le bilan de l’année 1958, l’optimisme quant à l’avenir immédiat de la France, nous paraissait découler d’un examen réaliste des faits. Lire la suite

N° 165 Janvier 1959 - p. 5-18

1958-1959 : Un tour d’horizon - Georges R. Manue

Il existe, dans les grands quotidiens, un journaliste à qui revient, en décembre, la charge de rédiger le traditionnel survol de l’année finissante. C’est généralement une corvée assez fastidieuse. Pour 1958, exception à la règle : l’évocation de tant de faits, d’événements se succédant à la cadence de notre époque d’accélération échappe au convenu. On se meut avec aisance dans un air épique. Les optimistes n’ont eu qu’à laisser courir leur plume. Les pessimistes honnêtes, faute de pouvoir se lamenter sur les mois récents, envisagent l’avenir avec pas mal de crainte. Quant à l’opinion publique, dans l’euphorie des fêtes où l’argent ne manque pas, elle fait crédit à 1959, deux votes approbatifs ayant donné bonne conscience à l’immense majorité des citoyens. Un examen réaliste des chances de la France justifie pleinement cette confiance populaire. Ce n’est point faire injure aux Français que de dire qu’ils ont le culte de la personnalité, donc du plébiscite. Maurice Barrés, bien avant la guerre de 14, interrogé dans la célèbre enquête sur la Monarchie, disait déjà : « La France est poignarde », exprimant par là qu’elle a le goût d’une poigne vigoureuse et souple. Lire la suite

N° 160 Juillet 1958 - p. 1116-1125

Les chances de la France - Georges R. Manue

N° 140 Octobre 1956 - p. 1155-1164

La leçon de Suez - Georges R. Manue

Au lendemain de la Conférence de Londres, il est vain de marquer de l’amertume, en imaginant ce qu’eussent été les résultats d’une action immédiate de la France et de l’Angleterre, répondant au défi de Nasser avec une violence raisonnée. L’expérience nous dit qu’un geste de folie politique ne trouve sa parade que dans l’emploi judicieux de la force. L’Amérique hésitante eut accepté le fait accompli. L’U.R.S.S. se fut bien gardée d’élargir le conflit. Misant sur le désordre dont elle est, finalement et toujours, la bénéficiaire, elle eut attendu, avec sa patience accoutumée, que l’Occident commit des fautes dans l’exploitation d’un succès militaire initial. Quant aux États arabes qui ne vivent que du pétrole, leur fureur eut bientôt cédé à la nécessité de vendre le produit de leur sous-sol à leurs clients habituels. Lire la suite

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