(1897-1964) Économiste français spécialiste des sciences financières et de l'Allemagne.
La baisse des cours sur les marchés commerciaux des États-Unis, dans les premiers jours de février 1949, a remis au premier plan de l’actualité la question de la crise. Depuis la fin des hostilités, l’opinion publique, surtout aux États-Unis, convaincue que l’histoire (économique) va toujours se répétant, redoute une crise, une fois satisfaits les besoins les plus urgents de la période d’après-guerre. On ne sait d’ailleurs pas trop s’il faut s’attendre à une crise du type de celle de 1920, relativement brève, ou du type de celle de 1929, c’est-à-dire à une crise mineure ou à une great depression, susceptible de provoquer un ralentissement de l’activité économique durant une décade. Lire la suite
Il nous a paru prématuré de rapporter ici les détails du plan financier du Gouvernement français, popularisés pour la presse. En attendant de pouvoir apprécier ses premiers effets, penchons-nous sur l’exemple instructif de nos voisins d’outre-Manche. Lire les premières lignes
Dans l’ensemble, l’année 1947 s’est mal terminée. Sur le plan de la production, les grèves et les difficultés énergétiques n’ont pas permis, en général, d’atteindre les normes fixées par le plan Monnet. Sur le plan monétaire, la hausse considérable des prix a rendu indispensable la dévaluation du franc, qui est intervenue à la fin du mois de janvier 1948. Lire la suite
La lutte contre l’inflation en France semble prendre un caractère plus énergique. Le Gouvernement a entrepris l’assainissement monétaire intérieur, et on lui prête, au point de vue extérieur, des projets tendant à l’établissement de taux de change multiples. Il nous paraît intéressant de comparer cette politique, au moins dans ce que nous en savons à l’heure actuelle, à certaines expériences étrangères récentes, pratiquées en URSS et en Italie. Lire la suite
La stabilisation du franc, au sujet de laquelle nous faisions quelques réserves dans notre précédente chronique, paraît maintenant bien compromise. Les hausses de salaires, sous forme d’indemnité de vie chère devant être reprise dans un plan d’ensemble d’harmonisation des salaires et des prix, ne sauraient rester sans influence sur le niveau des prix, donc sur le budget et sur la monnaie. La hausse inflationniste continue. Au contraire, en Italie, une politique avisée a réussi à provoquer une baisse très sensible des prix. Lire la suite
Si le déficit du budget de l’État peut être financé en dernier ressort par l’émission de papier-monnaie, le déséquilibre de la balance des paiements avec l’étranger ne peut être soldé par de tels expédients. Si les devises font défaut, les échanges s’arrêtent. Or, la France ne peut se passer de l’aide des autres Nations pour effectuer la reconstruction et la modernisation de son économie. Quelle est donc actuellement la situation du commerce extérieur du pays et de quels moyens dispose-t-on pour en assurer le règlement ? Lire la suite
Le Gouvernement français, continuant sa pression sur les prix, a décidé qu’à partir du 1er mars 1947 tous les prix subiraient une baisse de 10 % par rapport à leur niveau au 1er janvier 1947. La réussite de cette expérience ne peut être assurée que si un effort d’assainissement de nos finances publiques est simultanément poursuivi. Lire la suite
Le redressement économique de la France reste toujours conditionné par l’accroissement de la production et la stabilisation des prix. Sur le second point, le Gouvernement a entrepris une action que l’on souhaite efficace. Sur le premier, l’amélioration constatée en 1946 ne semble pas pouvoir se manifester à nouveau avant le deuxième trimestre 1947. Lire la suite
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