(1925-2008) Vice-amiral d'escadre. Commandant des forces sous-marines et de la Force océanique stratégique (Fost) de 1982 à 1984.
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La revue Défense Nationale avait souhaité que les auteurs de ce dossier s’expriment sans réticences, arrière-pensées ou crainte de déranger. Ils l’ont fait et nous leur sommes reconnaissants d’avoir établi ce bilan nécessaire et opportun au moment où phantasmes, pressions ou intérêts tactiques, professionnels, voire vénaux, risquent de se heurter aux réalités de la géopolitique et de l’économie. Lire la suite
21 octobre 1805. Il y a 181 ans, Nelson était tué à bord du Victory, son navire amiral, devant Trafalgar, au moment où il avait la quasi-certitude d’écraser la flotte franco-espagnole placée sous le commandement de Villeneuve, qui se suicida quelques mois plus tard. Lire la suite
L'auteur, après avoir développé les modes d'action possibles soviétiques, propose des parades et énumère les moyens nécessaires à leur mise en place. L'inventaire de ces derniers est impressionnant et demande de gros efforts financiers : il montre une fois encore que la France, tout en gardant une indépendance totale dans le domaine du nucléaire stratégique, doit œuvrer avec ses alliés européens pour garantir la paix du Vieux Continent.
Dans la livraison de mars 1985, l'auteur nous avait fait connaître ses réflexions sur les perspectives d'évolution de la dissuasion française. C'est à nouveau ce sujet qu'il aborde brièvement ici, en notant toutefois « le cheminement malaisé, étroit, mais praticable, que suit la dissuasion du faible au fort », et en insistant justement sur l'indispensable capacité technologique qu'il nous faut acquérir. D'ailleurs, les moyens souhaitables de notre politique de défense feront l'objet d'un prochain texte. Lire les premières lignes
L'auteur a commandé il y a peu de temps la Force océanique stratégique (Fost) et les forces sous-marines : c'est dire combien il est au fait de la doctrine de dissuasion française. Des événements récents et diverses prises de position – en France comme à l'étranger – l'ont conduit à démontrer que cette dissuasion garde toute sa crédibilité, et la conservera encore longtemps si l'effort budgétaire nécessaire est soigneusement pris en compte dans une économie qui connaît et connaîtra des moments difficiles. Lire les premières lignes
Dans cet article, fruit de ses réflexions personnelles et n'engageant que lui-même, l'auteur part d'une constatation très simple. Comme dit le Littré : « Dissuader, c'est détourner quelqu'un de son dessein ». C'est donc une des démarches les plus fréquentes de la vie, à l'échelon de l'individu mais aussi de la nation. Cette dissuasion est donc très loin d'être uniquement nucléaire et s'oppose à toute coercition, qu'elle s'exerce sur notre sanctuaire, sur les glacis ou les marches qui l'entourent ou sur nos zones d'intérêt national. Nous avons donc affaire ici à une stratégie englobant l'ensemble de nos moyens, pour assurer la cohérence de leur emploi, afin de répondre aux défis d'un monde dangereux. On obtient ainsi un modèle français de dissuasion.
En fixant à 2 400 le nombre des vecteurs stratégiques des deux Grands, l'accord de Vladivostok conclu en novembre dernier n'a pas réussi à stopper la course aux armements. Il a laissé toutes possibilités aux deux partenaires-adversaires de perfectionner leurs arsenaux stratégiques surabondants. L'auteur, officier de l'État-major des armées (EMA), retrace l'évolution ayant conduit à cet accord, en fait le bilan et en tire la philosophie.
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