(1918-1999) Général français. Sorti de Saint-Cyr en 1940 dans l’infanterie coloniale, blessé et fait prisonnier, il tente de s’évader trois fois, avant d’être enfermé dans la forteresse de Colditz. Il effectue trois séjours en Indochine au contact de la population, met sur pied un système d’autodéfense des villages. Stagiaire à l’École de Guerre à l’issue, puis maintenu à la direction des Études, il théorise son expérience, ce qui fait de lui, et non pas Charles Lacheroy, le réel concepteur de la guerre psychologique. Volontaire pour l’Algérie, il commande un bataillon, mais prend fait et cause pour le putsch, ce qui lui occasionne une sanction lourde, freine sa carrière, et lui barre l’accès aux hauts postes. Il commande néanmoins le 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) à Djibouti et achève sa carrière général de brigade, commandant l’École supérieure des officiers de réserve spécialistes d’état-major (Esorsem).
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Guerre « froide », guerre « idéologique », « psychologique », etc…, les mots ne manquent pas que l’on a inventé pour qualifier la situation dans laquelle vit le Monde depuis des années (1). Toutes expressions qui prouvent combien la notion de « temps de paix » nous apparaît dépassée, combien nous nous sentons confusément engagés dans un conflit général. Mais trop de termes pour exprimer une réalité prouvent que celle-ci est mal connue. Faut-il croire que nous n’ayons pas encore compris ce qui nous arrive ? Lire la suite
Une précédente étude (1) s’est appliquée à placer la Guerre Révolutionnaire dans son véritable cadre et à démonter son mécanisme. Elle a fait ressortir l’originalité de son but : le contrôle physique et psychologique des masses et surtout de ses méthodes. Son efficacité provient de l’emploi de « techniques » maintenant bien connues, dont l’application repose sur l’existence d’une « infrastructure » politico-militaire secrète ou officielle selon les périodes et les régions. Lire la suite
Après s’être efforcée de donner tout son sens à l’expression « Guerre révolutionnaire », une précédente étude (1) concluait à la nécessité vitale de transformer notre mentalité et notre appareil politico-militaire. Lire la suite
L’expression « guerre révolutionnaire » appartient désormais au domaine commun et d’excellentes études ont été consacrées aux nouvelles formes de lutte qu’elle désigne. Pourtant, jusqu’ici, aucune définition précise n’en a été donnée et il semble qu’elle soit employée dans des sens divers ou remplacée indifféremment par d’autres termes (1). Il est urgent que l’opinion se familiarise avec tout ce qu’impliquent ces mots « guerre révolutionnaire » et se persuade qu’un prétendu « sens de l’Histoire » n’est pour rien dans les réussites provisoires de nos ennemis, mais que le succès est à notre portée et qu’il est sûr, bien que difficile. Lire la suite
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