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Trop, ou trop peu… C’est sur cette impression d’insatisfaction que reste le lecteur du petit volume (175 pages) par lequel le général Salan a voulu marquer le triomphe communiste en Indochine ex-française. Lire la suite
Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage… Certes, la hiérarchie militaire peut, dans une certaine mesure, trouver quelque consolation à voir reposer la responsabilité du drame de Dien Bien Phu sur la hiérarchie civile qui, à Paris, présidait aux destinées de la IVe République et s’était arrogé, à ce titre, la conduite de la guerre en Indochine ! Lire la suite
En une quinzaine de petits chapitres, dont certains débordent d’ailleurs du sujet indiqué par le titre de l’ouvrage, Alfred Georges s’efforce de démontrer la responsabilité fondamentale du général de Gaulle dans le déclenchement et la poursuite de la guerre d’Indochine. Démonstration appuyée sur des citations, des messages et des discours, sur des exégèses de divers textes gaulliens, mais étayé surtout sur la profonde inimitié que l’auteur voue à de Gaulle et au gaullisme. Certes, le général de Gaulle, par nature, connaissait peu les problèmes spécifiques d’Indochine ; certes, « homme du refus », il ne pouvait – viscéralement – accepter l’éviction brutale de la France des plus belles provinces de son Empire, bien qu’il ait prévu l’évolution fatale des rapports entre colonisateurs et colonisés. Mais le charger seul des responsabilités directes dans le déclenchement de la guerre est, semble-t-il, méconnaître la part de « jacobinisme » qui a toujours tempéré les ardeurs libérales ou progressistes des leaders de nos partis marxistes ou marxisants au pouvoir – ce qui était le cas en 1946-1947 –, c’est aussi oublier le caractère provocateur et délibérément agressif des leaders du Vietminh en 1946, quoi qu’ait pu en dire ou en penser leur chef Ho Chi Minh. Lire la suite
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