Ingénieur en chef de l'armement, affecté à la Direction des affaires internationales de la Délégation générale pour l'armement (DGA) puis chef du bureau des relations extérieures de la Direction des recherches, études et techniques de la DGA avant de devenir directeur, au sein de l'Otan, du centre technique chargé de l'étude des « munitions à risques atténués »
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Les attentats terroristes de septembre 2001 aux États-Unis ont conduit la première puissance militaire et économique du monde à quasiment conférer un statut d'égal à un petit groupe d'hommes cachés quelque part dans un pays médiéval du Tiers-Monde. Cette notion d'égalité est évidemment absurde : le terrorisme n'est pas fort par lui-même, mais il bénéficie à la fois de l'évolution technique générale et de nos propres faiblesses pour diverses raisons : Lire la suite
En avril 1994, l'auteur avait publié un article qui mettait en évidence certaines carences des armes « technologiques », notamment sur les champs de bataille terrestres, laissant ainsi à l'homme un rôle essentiel. Ce nouveau texte, au titre délibérément voisin, met l'accent sur les hommes.
Le progrès technique nous conduit-il vers des guerres entre robots ou bien donne-t-il simplement une forme nouvelle à l’éternelle guerre des hommes, dans laquelle un fantassin peut désormais « tuer » un char ou un avion avec un missile tiré à l’épaulé, mais où il peut toujours mourir d’une simple balle ? C’est à cette question que tente de répondre l’auteur, directeur au sein de l’Otan du centre technique chargé de l’étude des « munitions à risques atténués ». Lire les premières lignes
L'auteur s'est toujours particulièrement intéressé à ce qui touche l'indépendance nationale dans le domaine industriel. En février 1979 (« Indépendance nationale et coopération internationale en matière d'armement »), il avait traité dans notre revue des problèmes soulevés à propos de coopération internationale par certains rapports parus à l'époque (Callaghan aux États-Unis, Critchley à l'UEO). Dans le présent article, il remonte plus haut, jusqu'aux bases scientifiques et techniques de l'indépendance nationale.
À la 24e session de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), à Paris en novembre 1978, un rapport fit quelque bruit : celui du Britannique Critchley, portant sur « Une politique européenne d'armements ». Il invoquait la nécessité d'une production en commun des armements pour permettre l'interopérabilité et la standardisation des matériels, affirmait que les progrès en ce sens opérés jusqu'à ce jour au sein du Groupe européen indépendant de programmes (GEIP) étaient trop lents et trop limités et il ne proposait rien moins qu'une restructuration de l'industrie européenne d'armements sous l'égide de la Communauté européenne. Cette perspective d'extension abusive des compétences de la Communauté au domaine de la défense suscita, comme on pouvait s'y attendre, les protestations et le rejet de la part des représentants français. Lire la suite
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