(1942-1995) Chargée de recherches à la Fondation nationale des sciences politiques (Centre d'étude des relations internationales), politologue spécialiste du système politique américain.
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Pourquoi, après le voyage triomphal de Nixon à Pékin en 1972, les États-Unis ont-ils attendu cinq ans avant de faire un nouveau pas en direction de la Chine ? L'auteur retrace ici les hésitations et les difficultés du gouvernement américain à définir clairement sa politique asiatique et à assumer avec détermination les conséquences logiques de ses choix. Les États-Unis sont-ils en mesure de contrôler la déstabilisation de l'Asie dont ils essaient de tirer profit ?
Si la politique extérieure de M. Carter ne tient pas les promesses du candidat démocrate à la présidence, faut-il en rechercher les causes dans les entraves que lui opposerait le Congrès ou dans une opinion publique mal informée, tandis qu'une Union Soviétique agressive, agissant sans retenue, obligerait le président à abandonner ses desseins de paix ? Répondre à ces questions revient à rechercher, à travers les élections, les débats et les votes du Congrès et l'action des mass media, les liens entre la politique extérieure et les réalités intérieures américaines. L'auteure vient de passer six mois à l'Iowa University, dans le centre Nord-Ouest des États-Unis.
Huit cents pages sur la vie, la carrière, les heurs et malheurs de Richard Nixon, exprésident des États-Unis, constituent une tentation dont il sera intéressant de savoir combien de lecteurs ne lui résisteront pas. Cette publication en français un mois après la sortie de l’autobiographie aux États-Unis, dans une traduction plus qu’honorable, constitue une performance technique qu’il faut saluer. Lire la suite
La négociation en vue d'un accord SALT II a été débloquée à la suite des entretiens qu'ont eus le président Carter et M. Gromyko à Washington, et les discussions au niveau des experts ont repris à Genève. On connaît maintenant les grandes lignes de l'accord en vue (voir notre chronique Défense dans le monde) : il sera plus proche de celui qui avait été esquissé par l'aide-mémoire de Vladivostok de 1974 (modifié à la suite des négociations Kissinger de 1976) que des propositions de réductions massives lancées par M. Carter au printemps dernier. Mais le Président peut s'attendre à de sérieuses réserves de la part des « faucons » du Sénat qui estimeront les concessions faites aux Soviétiques trop importantes. L'intérêt de cet article est de montrer les interactions constantes de la politique intérieure américaine avec cette négociation, les exigences contradictoires auxquelles le président Carter doit faire face et les méfiances que suscite chez les Soviétiques la démarche erratique qui en résulte pour la diplomatie américaine. Lire la suite
Ce qu'on sait de Jimmy Carter, l'ancien gouverneur de Géorgie, ses déclarations durant la campagne, les conditions dans lesquelles il a emporté la victoire d'extrême justesse, l'entourage qui se rassemble autour de lui, laissent une image assez incertaine et par là-même quelque peu inquiétante quant à la politique qu'il va mener.
Le Congrès s'apprête à voter un budget de 114 milliards de dollars. Ses intentions de réduire les dépenses militaires et de contrôler plus étroitement le projet de budget n'ont pas résisté aux coups de matraquage d'une propagande électorale qui présente les États-Unis comme étant en position d'infériorité devant le développement de l'armement soviétique. Cette surenchère à la « menace » jouant le rôle de « tigre de papier à usage interne » est dangereuse pour la paix. D'ailleurs, la puissance militaire de l'Union soviétique est suffisamment redoutable dans sa simple réalité pour n'avoir pas besoin d'être aussi grossièrement exagérée. Lire les premières lignes
Les récentes oppositions du Congrès à la politique du Président américain traduisent-elles le simple désir de rééquilibrer les pouvoirs ou la volonté d'imprimer à la politique extérieure un nouveau cours ? Le poids de l'establishment et du système mondial sur lequel les États-Unis ont basé leur puissance permet-il un infléchissement ?
À la notion de « destruction mutuelle assurée » sur laquelle M. McNamara avait jadis basé la stratégie nucléaire américaine a fait place depuis l'automne 1973 une nouvelle stratégie plus ambitieuse, du type « contre-forces », reposant sur la recherche d'une précision accrue des missiles ayant pour cibles les silos de la force adverse. Mais cette stratégie est-elle si nouvelle qu'elle veut le paraître ? Quelles motivations réelles sont à l'origine de l'annonce officielle et insistante de ce changement ? Quels sont ses rapports véritables tant avec les SALT II qu'avec la situation affaiblie du président Nixon ?
Du grand débat sur la réduction des effectifs américains en Europe, nous avons tendance à ne retenir que la partie exposée à notre intention par les déclarations des hommes d'État américains. Il est intéressant de procéder à une analyse de la controverse interne aux États-Unis car elle révèle les raisons profondes d'une politique qui nous apparaît parfois si paradoxale et si ambiguë. C'est à cette analyse que procède l'auteure en s'aidant des rapports du Congrès, de la presse d'Outre-Atlantique et grâce à la connaissance des milieux politiques américains qu'elle a acquise aux États-Unis mêmes. Lire les premières lignes
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