Professeure au Conservatoire national des Arts et Métiers (Cnam), vice-présidente de l’Institut Jacques Delors.
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La relation entre la France et l’Europe a été depuis les débuts de la Ve République complexe et ambivalente. La revendication d’une Europe puissance a été perçue comme une remise en cause de l’Otan. La crise de la Covid-19 a obligé les Européens à repenser leur souveraineté dont une approche plus globale est indispensable. Lire les premières lignes
La pandémie actuelle a révélé la rupture entre les États-Unis de Trump et l’Europe. Celle-ci doit prendre conscience que Washington n’accorde plus d’importance à la relation transatlantique. D’où le besoin impératif des Européens d’assumer leurs responsabilités en agissant collectivement sans attendre tout de l’extérieur. Lire les premières lignes
Une Europe européenne comme une Europe atlantique amarrée aux États-Unis sont des illusions aujourd’hui avec les ambiguïtés de l’Administration Trump. Il y a un manque d’ambition des Européens et une habitude à un confort stratégique depuis plus de soixante ans. Un sursaut est souhaitable dans un monde en mutation. Lire les premières lignes
La défense européenne redevient une priorité politique alors que le contexte géopolitique s’est fortement dégradé. Si le bilan est aujourd’hui modeste, il faut désormais un sursaut en considérant que le déni aboutirait à un désastre et à une marginalisation de l’Europe. Lire les premières lignes
La recherche française s’appuie sur des experts reconnus et une longue expérience malgré des insuffisances identifiées. Cependant, le système global reste fragile et doit impérativement se réformer pour s’adapter aux nouvelles réalités stratégiques. Lire les premières lignes
La défense européenne n’a pas tenu ses promesses, on le sait. C’est aussi qu’elle a hésité entre trois approches qui reproduisaient ses clivages stratégiques profonds. L’auteur discerne des facteurs actuels propices à une nouvelle dynamique, surtout si l’on sait revenir sur des fondements contestables, ceuxlà même qui paralysent son établissement. Mais ici l’ambition doit être partagée et pragmatique. Lire les premières lignes
C’est au constat désenchanté du moindre intérêt des Européens pour leur sécurité et de l’enlisement des entreprises dites de défense européenne que se livre l’auteur. Entre une Otan qui affiche sa sérénité sans masquer sa péremption à venir et une crise économique qui mobilise les énergies européennes pour restaurer les perspectives de prospérité, il y a peu de place pour les perspectives de sécurité ouvertes par le Traité de Lisbonne. Lire les premières lignes
La fin de la guerre froide et la disparition brutale d'un monde bipolaire ont constitué une rupture géostratégique majeure. Ce bouleversement a entraîné une réorientation des politiques de défense dans les pays occidentaux, en particulier en Europe. En France, la refondation a surtout été caractérisée par l'abandon de la conscription et l'adoption, par le président de la République, de la professionnalisation des unités militaires. Ces nouveaux paramètres ont été analysés par Jean-Claude Mallet, Bruno Racine, Jean-François Bureau et François Heisbourg. Ce dernier a présenté les grands défis en matière de défense au tournant du siècle. L'évolution des concepts a ainsi abouti au projet Armées 2015 qu'a présenté le général Kelche, avant que Nicole Gnesotto ne traite de la mise sur pied du processus de défense européenne.
Chargée de recherches à l'Institut français des relations internationales (Ifri), l'auteur nous livre ici ses réflexions sur la réactivation de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), et analyse en particulier très complètement les facteurs d'incertitude qui entourent ce processus de renforcement de l'identité européenne.
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