Ancien fonctionnaire européen, directeur de thème d'études à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et chargé d'enseignements au Centre européen universitaire de Nancy.
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Le 21 octobre 2007, s’est achevé le XVIIe congrès du Parti communiste chinois qui a conduit au pouvoir une nouvelle équipe, acquise en grande partie au président Hu Jintao. Cette lutte d’influence consacre la victoire de ce dernier, partisan de « l’harmonie sociale » et du « développement scientifique », sur le « Groupe de Shanghai », partisan de la croissance à tout prix. Au-delà de cet événement, la Chine a changé profondément d’attitude et s’est affirmée de façon plus volontariste sur la scène internationale. Ce sont les grandes lignes de ce changement que l’auteur se propose d’analyser dans cet article.
La situation géopolitique actuelle est marquée par la primauté des États-Unis, qui laisse cependant apparaître quelques fissures, et par la montée en puissance d’États ou groupes d’États qui se disent partisans d’un multipolarisme. Réalité ou instrument de gestion de l’hégémonie américaine ? Cette situation est potentiellement dangereuse. Il ne reste que quelques années pour agir.
L'évolution géopolitique des dix dernières années mènerait à la conclusion que le sous-continent indien est plus une zone à risques, en partie instrumentalisée par les grandes puissances, qu'un pôle de stabilité. Malgré la guerre en Irak, la situation internationale serait actuellement plutôt à la détente qu'à l'affrontement, et le sous-continent indien a certainement un rôle à jouer à court, moyen et long terme, comme acteur vers plus de stabilité dans le monde. Pour cela, certains ajustements internationaux devront se mettre en place au gré des intérêts multiples qui induisent les relations interétatiques. Lire la suite
Dans cette seconde partie, l'auteur propose un certain nombre de réponses aux menaces morales ou matérielles, identifiées dans la première partie (Défense Nationale, novembre 2002). Compte tenu de ce que ces menaces débordent largement le cadre des frontières nationales et qu'elles nécessitent une conjonction de forces, notamment au niveau européen, les réponses à la question « pour quoi se battre, aujourd'hui ? » peuvent être analysées, soit en tant que citoyen français, soit en tant que citoyen européen, puisque, depuis la ratification du traité sur l'Union européenne, les citoyens des États membres sont également citoyens de l'Union.
Dans cette première partie, l'auteur analyse certaines tendances lourdes de l'évolution des sociétés, et notamment de société française, qui érodent lentement certaines valeurs, remettent en question certains intérêts et qui, à l'occasion d'un événement particulier, parfois anodin, parfois dramatique, obligent à se poser, non sans quelque inquiétude, la question, « Pour quoi se battre aujourd'hui ? »
Après avoir, dans une première partie, identifié la menace biologique, l'auteur, dans cette seconde partie, analyse la menace sociétale qui réside essentiellement dans l'utilisation de la génétique à des fins que l'éthique réprouve et la menace économique qui réside essentiellement de la mainmise de grandes sociétés sur des pans entiers de l'économie. Dans le cas des OGM, des menaces supplémentaires apparaissent par suite des tergiversations des décideurs politiques et de l'occupation du terrain médiatique par des mouvements dont le but premier est, souvent, la remise en cause du modèle économique de notre société. Des décisions s'imposent pour éviter à la France de perdre pied par rapport à ses concurrents et pour rassurer nos concitoyens.
Au cours des dernières années, des percées déterminantes ont été effectuées dans trois domaines : l'informatique, l'espace et la génétique. Ces avancées, notamment en génétique, sont porteuses de grands espoirs ; mais la génétique comporte également des menaces qui relèvent des préoccupations de défense globale des États. L'auteur a identifié trois domaines sensibles : l'armement, la société et l'économie. Dans cette première partie, il analyse la contribution possible de la génétique à l'arme biologique.
Après l'historique très complet de l'Europe de la défense traité dans le numéro précédent, l'étude conduite par M. Pierre Baudin aborde les questions institutionnelles et en dévoile des aspects méconnus. Ont collaboré à cette étude : Alain Biron, Hervé Boca, Christophe Cornu, Patrice Dabos, Arnould Lefébure et Geoffroy de Rsomorduc. Lire les premières lignes
Il nous a paru intéressant de publier cet article qui reprend l'évolution de la défense de l'Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à aujourd'hui, et qui constitue une référence ou un aide-mémoire. Ont collaboré à cette étude : Alain Biron, Hervé Boca, Christophe Cornu, Patrice Dabos, Arnould Lefébure et Geoffroy de Rosmorduc.
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