(1926-2014) Secrétaire général du Comité d'étude des relations franco-allemandes (Cerfa) de 1960 à 1991, collaborateur du Centre d’études de politique étrangère.
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Avant l'article de Béatrice Heuser et Georges Tan Eng Bok, cet article nous montre dans quelles difficultés se débat l'Allemagne unifiée pour définir une politique de défense cohérente, en tenant compte de la nouvelle situation en Europe et de l'opinion publique — des Allemands de RFA et de l'ex-RDA. Cette étude très approfondie est signée par l'ancien secrétaire général du Comité d'étude des relations franco-allemandes.
L'auteur présente les défis de la RFA face à la réunification allemande, défis relevés notamment grâce au « plan Kohl ». Lire les premières lignes
Rien n’est plus comme avant depuis que Mikhaïl Gorbatchev règne au Kremlin, et c’est vrai surtout en matière de désarmement et de maîtrise des armements. La règle du jeu, selon laquelle chaque partie faisait des propositions dont elle savait d’avance qu’elles seraient rejetées par l’autre — ce qui avait rendu vaines les négociations sur les euromissiles comme les pourparlers de Vienne dits MBFR —, fut bouleversée par le nouveau maître de l’URSS, en janvier 1986, lorsqu’il accepta la « solution zéro » pour les missiles intermédiaires, proposée en 1981 par le président Reagan. Quatre mois plus tard, lors de son séjour à Berlin-Est, il se déclarait prêt à entamer de nouvelles négociations sur les forces conventionnelles, et le Conseil de l’Atlantique Nord, réuni à Halifax en mai 1986, institua, avec la participation de la France, un groupe de travail de ses seize membres pour en préparer les bases. Un mois plus tard, le sommet des pays du Pacte de Varsovie entérina, à Budapest, cette nouvelle approche soviétique, l’extension de la perestroïka aux domaines militaire et du désarmement. Les objectifs de l’Alliance atlantique furent précisés lors de la réunion ministérielle à Bruxelles, en décembre 1986, et puisque la troisième conférence sur les Suites de la charte d’Helsinki — la CSCE — s’était ouverte à Vienne le même mois (les autres ayant eu lieu à Belgrade et à Madrid), les représentants auprès de cette conférence des 23 pays appartenant aux deux alliances militaires commencèrent, en février 1987, des pourparlers exploratoires. Lire la suite
Substituant au feu massif et aveugle des coups précis, les « smart bombs » – comme on les a nommées lorsqu'elles ont fait leur apparition sur le champ de bataille du Vietnam – sont en train de révolutionner l'art militaire. On commence seulement à en saisir toutes les implications sur le plan des concepts opérationnels, de la structure des forces, de leur logistique et de leur instruction. Mais plus importante encore est la question : quelle place doivent-elles prendre dans la panoplie allant de l'armement classique au nucléaire et quel rôle vont-elles jouer dans la dissuasion ? Favorisant la défensive au niveau tactique, n'introduiront-elles pas une dangereuse déstabilisation au niveau stratégique ? L'étude de l'auteur, collaborateur du Centre d’études de politique étrangère, montre combien cette percée technologique des armements favorise les visées stratégiques et industrielles des États-Unis. Il s’agit là d’un article destiné à provoquer la réflexion. Les opinions et affirmations de l’auteur n’engagent en aucune façon le commandement français. Lire les premières lignes
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