Ancien directeur des études de la Société générale. Président de l'Institut de géopolitique des populations.
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Billet – La Russie après les Jeux de Sotchi (T 484)
- Yves-Marie Laulan - 3 pagesLes Jeux de Sotchi fournissent à l’auteur qui fut un expert avisé des questions stratégiques et notamment soviétiques les éléments d’un diagnostic nuancé sur l’actuelle Fédération de Russie que dirige, de façon décidée, Vladimir Poutine.
L’Otan, l’Europe et la sécurité de la France (T 139)
- Yves-Marie Laulan - 8 pagesPar cette analyse sans concessions, l’auteur montre que le retour de la France au cœur de l’Otan rendait inévitable notre action militaire en Afghanistan et notre engagement en Libye. Il déplore l’inconsistance de l’Europe de la Défense et redoute que notre posture stratégique nous expose à des déconvenues militaires.
Dans cette vigoureuse mise en garde, l’auteur estime que les risques se multiplient pour le monde occidental, que des conflits se profilent et que le temps de nouvelles alliances est arrivé pour conjurer les dangers et notamment la venue au premier plan d’une Chine surpuissante. Lire les premières lignes
De nouvelles négociations s’ouvrent avec l’Iran dans un climat plein d’espoir. Faut-il pour autant pavoiser ? Est-il permis de rester sceptique ? Yves-Marie Laulan nous offre une vision prospective et ouvre ici un débat. Lire les premières lignes
Enfin un livre sur l’Europe que l’on a envie de lire ! Et pourtant Dieu sait s’il y en a eu. Dénué de tout parti pris idéologique, ce petit livre est tout simplement intelligent. Car il nous aide à mieux comprendre cette mystérieuse entité, l’Europe, chimère fumeuse pour les uns, consécration nationale pour les autres, dont on nous rebat les oreilles depuis tant d’années. Lire la suite
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, le vieillissement va frapper la quasi-totalité de la planète au cours du XXIe siècle. Un phénomène d’une telle ampleur ne peut manquer d’avoir des conséquences inimaginables. L’homme ne sera plus le même. Car il n’a pas encore appris à vieillir collectivement.
L’après-guerre a vu naître l’espoir d’un développement rapide du Tiers-Monde vers un monde plus juste et plus équilibré. Ces espoirs ont été déçus. L’Afrique ne décolle pas en dépit d’une aide généreuse. La Chine et l’Inde, grands dévoreurs de ressources, n’ont que faire de l’aide occidentale. Faut-il renoncer à construire une doctrine du développement pour le XXIe siècle ? Ou bien, devant la montée des périls, l’épuisement des ressources, la croissance démographique, le retour de l’irrationnel dans les relations internationales, la pensée ne devrait-elle pas se préoccuper avant tout des problèmes de survie collective ?
Constatant l’impasse dans laquelle s’est fourvoyée la mondialisation, l’auteur propose de revenir à l’économie de proximité, seule à même de rendre la croissance compatible avec les ressources disponibles de la planète.
Ancien président du Comité économique de l'Otan, auteur des Nations suicidaires et auparavant, de La Planète balkanisée, l'auteur analyse avec beaucoup de réalisme la situation mondiale en cette fin de millénaire. Ainsi qu'il le précise, des nuages s'amoncellent : ce sont les différentes crises survenues récemment et dont on ne discerne pas les conséquences à terme.
L'annulation ou la réduction de la dette de certains États du Tiers-Monde est sans aucun doute une excellente chose, moralement surtout. Mais cette mesure ne résout en rien les difficultés dans lesquelles ils se débattent ; pour la plupart, il serait nécessaire de transformer les mentalités et de perdre des mauvaises habitudes prises depuis quelques décennies sous prétexte de décolonisation et d'indépendance. C'est ce que nous explique l'auteur, par une argumentation « directe » mais juste.
L'auteur, ancien président du Comité économique de l'Otan, s'interroge, lui aussi, sur les actions et motivations de M. Gorbatchev. En économiste émérite, il nous présente et nous montre ainsi les dangers qu'entraînerait un effondrement de la situation économique déjà très dégradée de l'URSS. Lire les premières lignes
À l'occasion du colloque organisé par le Cercle des libertés républicaines sur le thème « La France au-delà de la réforme », l'auteur, économiste, a fait part de son opinion sur la politique budgétaire à adopter pour assurer la sécurité de la France et de l'Europe face à l'URSS. Nous reproduisons la synthèse de ses propos.
L'auteur, économiste, conseiller d'une grande banque et professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, s'est toujours intéressé aux liens plus ou moins lâches qui existent entre l'économie d'une part, la politique et les problèmes militaires d'autre part.
L'auteur est un économiste qui s'est toujours intéressé aux rapports entre l'économie et la défense. Ce sont ces rapports qu'il étudie ici, en les prenant dans la conjoncture actuelle. Il prévoit en fait une phase de croissance nouvelle qui risque d'être accompagnée d'un relâchement de l'effort de défense occidental alors qu'URSS et Tiers-Monde s'arment. Les budgets militaires devraient jouer un rôle éminent dans cette reprise économique. Un sentiment de fausse sécurité, ira cependant à l'inverse et l'on risque de voir se produire dans l'opinion un important débat sur l'importance des dépenses militaires.
Rappelons que l'auteur est, par formation et métier, essentiellement un économiste. Il est donc particulièrement bien placé pour voir ce qui, dans la crise polonaise, peut avoir pour origine des crises économiques sur lesquelles se greffe une crise politique. L'affaire est cependant loin d'être terminée, car il faudra que la Pologne se reconstruise. Mais que pouvait faire l'Alliance atlantique et que pourra-t-elle faire dans l'avenir ? Nous laissons à l'auteur l'entière responsabilité de ses propositions dans ce domaine.
L'auteur est probablement le premier à aborder un sujet aussi redoutable que les conséquences économiques qui seraient entraînées, pour le monde entier, même pour les non-belligérants, par un conflit nucléaire généralisé. Une telle étude ne peut être que très générale, mais son originalité ne doit pas en masquer l'importance. Un élément serait peut-être intéressant à analyser plus à fond : celui des transports aériens et maritimes, et ce qu'il en resterait pour assurer un minimum d'échanges internationaux. De toutes façons, après un tel cataclysme, le monde serait totalement différent du nôtre.
Cet article est le texte d'une conférence faite par l'auteur devant l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). L'auteur, actuellement conseiller économique de la Société Générale, est un spécialiste des problèmes de défense, ayant été directeur des affaires économiques de l'Otan.
Du fait de ses fonctions de directeur d'études et de renseignements économiques à la Société générale, l'auteur peut observer à loisir l'économie de nombre de pays étrangers. Après les États-Unis, c'est la Chine populaire qui est l'objet de son étude.
Une coopération industrielle et économique avec l'Est ne présente-t-elle pas plus d'inconvénients que d'avantages et ne va-t-elle pas alimenter le potentiel militaire de l'Union soviétique ? C'est la question que se pose l'auteur, pour en conclure qu'une remise en cause de cette coopération Est-Ouest est nécessaire dans un proche avenir, pour des raisons essentiellement politiques, ces relations pouvant survivre dans la mesure où elles correspondent à une nécessité économique. Ces considérations sont reprises et développées dans La Triche (Éditions Lattes) que l'auteur vient de faire paraître dans lequel il généralise, pour l'ensemble des relations économiques, cette problématique des relations entre défense et sécurité.
La thèse que défend l'auteur est que l'affaiblissement du système militaire américain date de l'administration Nixon, ce mot administration étant pris en son sens américain. L'opinion publique aux États-Unis, consciente de la situation de faiblesse dans laquelle se trouve le pays, a opéré un revirement spectaculaire qui risque d'avoir d'importantes conséquences financières dans les années à venir.
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