L’analyse à chaud de la dimension militaire de la crise russo-ukrainienne révèle des combinaisons nouvelles. Forces spéciales et milices activées de concert conduisent une guerre limitée aux effets décisifs. Lire les premières lignes

Il est rendu compte brièvement dans cette tribune des travaux conduits à Moscou à l’occasion de la 3^e conférence internationale sur la sécurité tenue les 23 et 24 mai 2014.

Entre Fédération de Russie et Union européenne, l’Ukraine par la crise aigüe d’identité qu’elle vit, est un vrai révélateur de l’instabilité géostratégique du centre de gravité continental. D’un côté, l’Union avec son partenariat oriental a semblé hésiter sur le sens à donner à son voisinage ; de l’autre, la fédération de Russie n’a pas su intégrer dans son paysage la nouvelle vague de démocratisation qui gagnait ses marches. Il en résulte une forme de balkanisation du cœur européen.

Le récent Conseil européen de décembre, consacré partiellement à l’Europe de la défense a consacré le manque d’ambition, de souffle et de projets des États-membres partagés par des visions et des intérêts disparates et peu sensibles à une vision géostratégique commune. Dans ce contexte les questions de défense commune perdent leur sens.

Trois raisons militent pour une réflexion commune des Européens du monde multipolaire, l’agenda institutionnel, la conjoncture stratégique et le besoin de cohésion politique. C’est pour y pourvoir que l’auteur propose une réflexion du système international et recommande d’accorder les visions et les actions des États-membres.

Après avoir détaillé la nature polymorphe des conflits qui font rage en Syrie et les enjeux qui les sous-tendent, l’auteur aborde sous différents angles la problématique et les dilemmes auxquels font face les parties engagées dans l’action.

Pour permettre un rebond stratégique de l’Europe, les travaux qu’a conduits l’Institut européen des relations internationales (IERI) en prévision d’un Livre blanc européen ont inventorié les contraintes qu’imposent à ses projets de sécurité et de défense l’agenda institutionnel de l’UE, la conjoncture internationale, la cohésion politique entre États-­membres et la perspective stratégique à moyen et long terme. Une triade stratégique pourrait dès lors organiser la posture de l’UE.  Lire les premières lignes

Dans cette analyse prospective et conjecturale foisonnante, l’auteur esquisse une rupture de l’Union européenne après un véritable schisme européen qui conduirait à un nouveau système international marqué par une préférence eurasienne de l’Allemagne et une rivalité en forme de duel entre États-Unis et Chine. Il en explore les répercussions politiques, diplomatiques et militaires.  Lire les premières lignes

Partant du postulat qu’une stabilité relative s’est établie dans l’hémisphère Nord et qu’une forte instabilité règne au Sud, l’auteur trace quelques lignes de fuite pour dessiner les contours d’une géopolitique mondiale articulée sur de nouveaux équilibres entre Orient, Occident et monde musulman.

En examinant de près la relation entre la Chine et les États-Unis, l’auteur explore la question des positions stratégiques des puissances régionales et de leur articulation en Asie. Il évalue la combinaison des leaderships possibles et reconnaît à la Chine une centralité stratégique nouvelle. Lire les premières lignes

Ce texte analyse les implications systémiques, géopolitiques et stratégiques des récentes mutations de la scène mondiale et vise à brosser les axes directeurs d’une stratégie intégrale et globale de l’Europe dans le monde. En identifiant le « pivot géographique de l’histoire du XXI^e siècle » dans l’océan Indien, l’auteur croit y repérer un espace de présence européenne inaperçu et décisif. Lire la suite