(1898-1978) Contre-amiral français. Matelot engagé en 1917, il est admis en 1922 dans le corps des officiers de Marine, par le recrutement semi-direct. Il enchaîne les embarquements avant d’être instructeur de navigation maritime à l’École navale (1929). Breveté de l’École de guerre navale en 1932-1933. Il est notamment officier de manœuvre sur le cuirassé Provence (1935). À la déclaration de guerre, il commande le torpilleur Trombe. À ce titre, il s’extrait de Mers el-Kébir et rallie Toulon lors de l’attaque britannique. Ayant rejoint le Commandant de la Marine (Comar) Maroc, il rentre en guerre en novembre 1942, et il s’illustre lors des opérations en Corse (1943). Capitaine de vaisseau en 1945, il commande le Montclam, avant de prendre le 3e Bureau de l’État-major général de la Marine (1946). En 1948, il est chef de la section militaire de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), il est nommé contre-amiral (1952), et achève sa carrière major général de la préfecture maritime de Brest (1953-1954).
Îles, péninsules, isthmes, détroits et ports, etc., autant d'éléments géographiques qui exercent une influence décisive sur la stratégie, dès qu'elle devient opérationnelle. À la lumière des enseignements tirés des plus récents conflits, la dimension maritime de la géostratégie s'avère primordiale. Lire les premières lignes
L’amiral Castex, qui vient de s’éteindre, le 10 janvier 1968, en parfaite lucidité intellectuelle, dans sa 90e année (1) s’est acquis une renommée mondiale par ses « Théories stratégiques ». Lire la suite
Cet article est tiré de l’ouvrage Les Derniers Cuirassés de l’auteur, chez France-Empire. Lire les premières lignes
En octobre 1963, un communiqué du Conseil des Ministres annonçant que « la création de moyens nouveaux dont les Armées commençaient à être dotées (1) permettait de terminer le regroupement de nos forces sans compromettre la défense de la France dans le bassin méditerranéen », confirma la fin de 82 ans de présence militaire française à Bizerte. Lire la suite
Par nécessité « congénitale », les Marines, depuis leur origine, ont toujours été à l’affût des progrès techniques, lorsqu’elles n’en ont pas été les promotrices. D’où les bouleversements, de plus en plus accélérés, qu’elles connaissent depuis un siècle et dont les perspectives actuelles donnent le vertige. D’internes d’abord, ces bouleversements sont devenus interarmées et même « planétaires ». Lire la suite
Lorsque, le 17 janvier 1955, sur la Tamise du Nouveau Monde, le commandant du Nautilus signala : « Nous sommes en marche sur puissance nucléaire », peu de personnes dans le monde comprirent que — dix ans après l’explosion de la bombe nucléaire de Hiroshima — cette seconde application de l’énergie atomique allait avoir des conséquences stratégiques tout aussi importantes que la première. Lire la suite
Après quelques jours d’angoisse, le monde occidental s’est unanimement félicité de la fermeté du Président des États-Unis lors de la crise cubaine d’octobre 1962. L’homme de la rue n’a sans doute pas mesuré l’énormité du risque couru par l’humanité dans son ensemble, et par l’Europe en particulier, au cours de cette épreuve de force décidée, unilatéralement, par les États-Unis « en tant que nation, a précisé leur Président, et étant donné nos responsabilités mondiales ». Cet événement nous a ramenés brutalement à des réalités politiques, stratégiques et psychologiques on ne peut plus classiques, historiquement parlant, que l’on voudrait nous faire croire définitivement périmées lorsqu’il s’agit de notre propre défense nationale. Lire les premières lignes
« Ah ! monsieur, vivez au sein des mers.
Là seulement est l’indépendance !
Là je ne reconnais pas de maître !
Là je suis libre ! » Lire la suite
À notre époque de tensions internationales, on a voulu voir un heureux présage dans le fait que douze nations, appartenant indifféremment à l’Est, à l’Ouest, au Nord et au Sud, se sont mises d’accord pour « démilitariser » l’Antarctide, un « continent » aussi vaste que l’Europe et les États-Unis réunis. Comment cela a-t-il été possible ? Ce cas peut-il servir de précédent pour d’autres régions du monde ? Cette partie de notre univers ne présente-t-elle d’intérêt stratégique ni pour les uns, ni pour les autres ? Lire la suite
Sous ce titre, M. Raymond Aron reprenait, dans le Figaro du 26 novembre dernier, les idées qu’il avait précédemment exposées, dans le même journal, sur « l’armement nucléaire français », et qui avaient provoquées de vives controverses. Lire la suite
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