Auteur : Alfred Grosser

(1925-2024) Politologue français. Agrégé d’allemand. D’origine allemande, il se réfugie en France avec sa famille en 1933. Naturalisé, il enseigne à l’École libre des Sciences politiques à compter de 1955, puis à l’École des hautes études commerciales (HEC) et à Polytechnique. Chroniqueur politique au Monde de 1965 à 1984, il est convaincu de la nécessité du rapprochement franco-allemand et de la construction européenne, il est imperméable à toute notion d’identité nationale.

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N° 501 Août/Sept 1989 - Colloque - Le Pacte de l'Atlantique Nord - p. 35-46

Les valeurs fondamentales - Alfred Grosser

Dans son discours, en février, devant les parlementaires de l’UEO, notre ministre de la Défense s’est réclamé du siècle des Lumières pour nous distinguer des pays de l’Est. Effectivement les Lumières impliquent une recherche d’une vérité qui n’est jamais tout à fait acquise et aider d’autres à trouver la vérité, c’est dire à peu près le contraire de ce qu’ils pensaient. C’est l’exercice auquel je vais me livrer ici. Lire la suite

N° 258 Juin 1967 - Repères - Opinions - Débats - p. 1018-1031

La République fédérale d’Allemagne et sa politique extérieure - Alfred Grosser

Texte revu et raccourci d’une conférence faite à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Lire les premières lignes

N° 231 Janvier 1965 - p. 13-20

Divergences franco-allemandes - Alfred Grosser

Rapports franco-allemands, unité européenne, alliance atlantique : depuis de longues années, trois séries de problèmes, distincts et liés à la fois, ne cessent de s’interpénétrer. Comme il n’est pas possible de les étudier tous en quelques pages, on se contentera d’évoquer certains aspects des relations entre la France et l’Allemagne, ce qui touchera nécessairement aux questions européennes et atlantiques. Lire la suite

N° 220 Janvier 1964 - p. 34-39

L’Allemagne de Ludwig Erhard - Alfred Grosser

« Invaincu dans les élections » : c’est le titre que l’hebdomadaire « Der Spiegel » a donné à son numéro spécial consacré aux quatorze années de gouvernement de son vieil ennemi Konrad Adenauer. Or c’est précisément la menace d’une défaite électorale en 1965 qui a conduit le parti chrétien-démocrate à faire pression sur son chef prestigieux afin que, à 87 ans, il abandonne le pouvoir et cède la place à son ministre de l’Économie, l’homme qu’il ne voulait pas voir arriver à la Chancellerie, mais le seul des dirigeants de la C.D.U. à jouir, selon les sondages d’opinion, d’une large popularité. Lire la suite

N° 216 Août/Sept 1963 - p. 1305-1317

La politique allemande après Adenauer - Alfred Grosser

« Qui sera le successeur ? » Irritante à force d’être posée sans recevoir de réponse la question n’a cessé de dominer jusqu’ici la vie politique allemande. Mais, sous cette forme, elle était mal posée. Le Dr Adenauer, en effet, n’est pas seulement le seul chef de gouvernement que la République Fédérale d’Allemagne ait connu, même si ce sont surtout ces quatorze années d’exercice du pouvoir (la durée totale de la République de Weimar, deux ans de plus que le régime hitlérien) qui le firent entrer dans l’histoire. Il est aussi le président du parti dominant depuis que la C.D.U. s’est unifiée en octobre 1950. Et il a longtemps été son propre ministre des Affaires étrangères, depuis la création du ministère, en avril 1951, jusqu’au remaniement de juin 1955. En réalité cependant, il a gardé le contrôle absolu des Affaires étrangères jusqu’en novembre 1961, c’est-à-dire pendant toute la période où M. Heinrich von Brentano a été un ministre disposant d’une liberté d’action fort limitée. Lire la suite

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