Officier des troupes de marine, François Goguenheim a commandé une compagnie en Nouvelle-Calédonie et une batterie en métropole. Il est breveté de l’enseignement militaire supérieur et diplômé de l’Essec.
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L'expérience vécue par un régiment des forces pour participer à l'élaboration d'une base de défense est présentée dans cette réflexion. Au-delà des principes d'organisation qu'elle dégage, elle rappelle que la finalité du régiment est la préparation au combat. Lire les premières lignes
Préparer les opérations futures, c’est d’abord comprendre le monde tel qu’il est, tel qu’il se construit sous nos yeux. Le livre du général d’armée Sir Rupert Smith, L’Utilité de la force (Économica, 2007), répond aux interrogations des décideurs civils et militaires. Il affirme que le modèle clausewitzien de la guerre trinitaire n’est plus pertinent, et lui oppose un nouveau paradigme : la guerre parmi les populations. Lire les premières lignes
Dans le numéro de février 2007 de Défense nationale et sécurité collective, François Goguenheim dénonçait la montée de l’islamisme révolutionnaire. Olivier Kempf lui répond en s’interrogeant sur les notions de menace, de totalitarisme, d’islam, de terrorisme et d’Occident. À la lecture de ses remarques, François Goguenheim précise son premier article, et récuse l'argumentaire d’Olivier Kempf.
Menacées par un ennemi qu’elles se refusent à reconnaître, les démocraties européennes semblent se complaire dans une douce insouciance qui n’est pas sans analogie avec la situation qui prévalait dans les années 30 face à la montée du nazisme. Le totalitarisme n’est pas mort, il a désormais pris l’apparence de l’islamisme révolutionnaire. Comme le souligne dans son dernier livre Elie Barnavi, auquel cet article fait écho, les démocraties devront trouver dans leurs propres valeurs les ressources leur permettant de triompher du combat qui s’annonce.
Suite attendue de J’ai vu finir le monde ancien (1), L’Odyssée américaine d’Alexandre Adler ne pouvait pas décevoir ; et les lecteurs n’ont pas été déçus. Écrit avant la réélection de George Bush, l’ouvrage jette un éclairage personnel et brillant non seulement sur la question américaine, mais également sur le monde qui lui sert de matrice. Il présente donc un double intérêt, en proposant une grille de lecture globale des événements internationaux dont le sens échappe souvent aux nombreux visionnaires autoproclamés du monde ancien, et en écornant le monopole des thuriféraires bien pensants de l’antiaméricanisme, par l’intelligence du propos. Lire la suite
Le 20 novembre à l’Ifri, Jean-François Revel a présenté son dernier ouvrage dans lequel il fustige les thuriféraires de l’anti-américanisme, mal chronique d’une partie du monde intellectuel, plus souvent porté au totalitarisme que le commun des mortels, comme disait Orwell. La clarté de la conférence a parfaitement illustré la thèse défendue. Le livre nous offre ainsi une critique sans concession de ceux qui sacrifient au rite incantatoire l’anti-américanisme démonologique. En raison de son obsession d’exception, la société française n’est pas épargnée (1). Lire la suite
Prix Nobel de la paix, Yasser Arafat cultive l'image du guide charismatique du peuple palestinien dans sa quête historique, mais n'a pas renoncé aux oripeaux du révolutionnaire. Ainsi, l'échec des négociations de Taba et de déclenchement de la deuxième Intifada ont sonné le glas des espoirs suscités à Oslo. La politique de Y. Arafat s'apparente à une fuite en avant, mais le chaos engendré par ses choix stratégiques obéissent à une rationalité cohérente, visant à légitimer par le feu la création du futur État palestinien. Enrayer la dynamique de l'affrontement passe par la compréhension des réelles intentions du leader palestinien. La question de son avenir politique est alors posée.
La quête d'une paix universelle ne doit pas interdire de « penser la guerre ». C'est en effet au nom d'un universalisme conquérant que philosophes et religieux ont su, à l'aide de leur propre cosmogonie, faire évoluer le concept de guerre juste en un véritable droit de la guerre. Cette dernière serait-elle alors une fatalité, car consubstantielle aux sociétés humaines ? Si certains théoriciens des relations internationales ont succombé aux charmes d'un pacifisme « décrété » et unilatéral, d'autres au contraire, plus pessimistes ou plus réalistes, perpétuent la vision d'un monde instable et conflictuel, que viennent enrichir les économistes par leurs interrogations sur les liens entre la guerre et la richesse. La guerre n'est donc pas un péché contre l'esprit, mais c'est l'esprit qui doit lui donner son sens, afin de ne pas trahir la paix.
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