Contre-Amiral (2S), membre des « Sentinelles de l’Agora ».
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Banaliser la dissuasion (T 937)
- François Jourdier - 6 pagesUne réflexion sur la dissuasion et son avenir propose de remettre à plat la part du budget consacré au nucléaire, considérant que celui-ci obère une partie de la capacité à moderniser la défense dans son ensemble.
La dissuasion nécessite un vrai débat portant sur sa finalité et les moyens nécessaires. Une approche a minima pourrait se révéler plus pertinente, tout en dégageant des économies à réinvestir dans les programmes conventionnels. Lire les premières lignes
Billet – Le Tsar Vladimir (T 519)
- François Jourdier - 3 pagesNon sans bon sens, lucidité et courage, l’auteur expose que les intérêts européens et américains ne se recouvrent pas dans la crise ukrainienne et que la Russie est la mieux placée pour la régler.
En pratiquant une lecture précise de l’ensemble des textes réglementaires et juridiques qui fondent la défense nationale et organisent le droit des conflits armés, l’auteur révèle un étonnant vide juridique concernant la responsabilité du président de la République d’engager les forces nucléaires et une batterie de bonnes raisons de l’exécutant de ne pas obéir à ses ordres. Cette démonstration par l’absurde suggère un toilettage des textes. Lire les premières lignes
Otan delenda est (T 318)
- François Jourdier - 2 pagesDans cet échange sur l’Otan (tribunes n° 284 et 298), l’auteur engage un dialogue critique sur l’existence de l’Otan qui lui paraît bloquer toute forme de conscience et de responsabilité stratégique collective des Européens.
Il faut dissoudre l’Otan (T 284)
- François Jourdier - 6 pagesDans cette réflexion engagée sur le maintien de l’Otan après la guerre froide pour des opérations où la France et l’Europe n’ont rien gagné, l’auteur examine le cas d’école de la dissolution de l’Otan comme point de départ d’une Europe militaire maîtrisée.
Risque et sûreté : le cas des installations complexes (T 178)
- François Jourdier - 5 pagesDès lors que le risque zéro n’existe pas, ce qui importe c’est de construire les installations complexes à l’écart des pôles de l’activité humaine d’aujourd’hui mais aussi de demain. Si un accident imprévu et imparable se produisait, son impact aurait été minimisé par méthode. Dans cet esprit, renoncer au nucléaire serait ne pas croire que la sûreté est possible et choisir un autre mode de société, énergétiquement très sobre.
L’auteur fait un plaidoyer pour desserrer l’étau des contraintes qui limitent les capacités d’action militaire de la France. Pour assumer ses tâches extérieures et tenir son rang militaire, il faut des systèmes simples, rustiques, mobiles et des effectifs suffisants. Lire les premières lignes
Depuis des décennies, le président de la République utilise le titre de « chef des armées » que lui attribue l’article 15 de la Constitution pour entreprendre des interventions extérieures sans le contrôle du Parlement. Cette interprétation est abusive. La loi doit définir le partage des pouvoirs entre exécutif et législatif.
Le Code de la défense qui vient d’être publié, regroupe 71 textes parus entre 1791 et 2004. Cette synthèse effectuée « à droit constant » ne comble en rien le vide législatif que l’on ne peut que constater, en ce qui concerne les formes modernes d’actions de défense : opérations extérieures et mise en oeuvre des forces nucléaires. Aucun texte ne définit avec précision le partage du pouvoir d’engagement entre le président de la République, le gouvernement et le Parlement. Les exécutants doivent maintenant s’assurer de la légalité des actions auxquelles ils participent et des ordres qu’ils reçoivent. Il est nécessaire de reprendre les textes qui fondent la défense pour les adapter aux conditions actuelles.
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